Le jour où j’ai perdu mes pieds dans le sable de Nida

Vous connaissez la chanson maintenant : ce matin, je me suis réveillée, puis j'ai essayé de deviner le temps qu'il faisait d'après la luminosité dans la pièce... et comme la lumière était toute faible, j'en ai déduit qu'il faisait mauvais, encore.
Le hic, c'est qu'ici, à Klaipeda, c'est petit, et qu'il n'y a pas grand chose à faire à part aller à la plage. J'essaie donc de rester calme et je regarde la météo, qui annonce "partly cloudy" (passages nuageux) ce matin, qui devrait se transformer en "mostly cloudy" (nuageux). Si le ciel gris de ce matin correspond à un "partly cloudy", j'imagine que cet après-midi, on aura un beau déluge et que le "light rain" de demain rique de se transformer en tempète tropicale avec tonnerre et éclairs zébrant le ciel. Si le temps doit empirer, autant aller aujourd'hui sur l'isthme de Courlande, pour ne pas être venue à Klaipeda pour rien.
Hier soir, j'ai eu l'idée brillantissime de laver mon foulard, qui n'a pas fini de sécher... dommage car aujourd'hui, il fait froid : 10°C avec du brouillard humide et j'aurais bien complété ma tenue tee-shirt manche longue - petit pull - imperméable par un petit truc autour du cou, histoire de tousser moins fort demain.

Première sortie de la journée : quelques courses pour le petit déj' (décidément, je ne pense qu'à manger) au supermarché situé à 40m de mon hôtel, dans le bâtiment de la gare routière. En passant, j'ai vu un bus pour Kretinga, et ça, ça ne s'invente pas ! Retour à la case hôtel pour un bon festin puis départ pour de bon en direction du terminal du ferry pour aller à Neringa, sur l'isthme de Courlande. Sur le papier, la ville n'a pas l'air grande, mais dans la réalité vraie, ça fait quand même un sacré bout de chemin pour arriver jusqu'au ferry : un peu plus de 5km selon Google maps, qui n'inclut pas le long chemin supplémentaire à cause des travaux qui m'obligent à faire le tour du port alors que je voyais mon ferry, là juste à 50m, sauf que... ils ont enlevé le petit pont pour passer au-dessus du petit canal, les affreux ! Pfiou ! Heureusement, j'arrive juste à temps pour attraper mon bateau mais... manque de bol, le bus qui dessert Neringa ne passe que toutes les 2 heures, ce qui me fait une heure d'attente. Oui, je sais j'aurais dû regarder les horaires du ferry et du bus et voir qu'en prenant le ferry suivant tout se serait goupillé pile-poil, sauf qu'il fait un temps trop moche pour réfléchir.
Je m'installe quand même dans le bus car pour attendre 65 minutes, il vaut mieux être confortablement installée et à l'abris de l'air froid et humide. Dehors, les gens ont des grosses vestes, des chapeaux ou bonnets, des écharpes... brrr! On se croirait en plein automne à Montpellier. Une demi-heure plus tard, en regardant par la fenêtre, j'ai la surprise du jour : un coin de ciel bleu à tribord !!! Ouaaaaahh ! Que c'est beau. J'en profite en me disant que c'est déjà ça de pris et que je ne reverrai probablement plus de bleu de la journée... sauf que, assez rapidement, les nuages disparaissent presque tous et un superbe ciel bleu apparait. Le chauffeur se décide à prendre le volant et c'est parti pour une virée entre mer et forêts.

Les photos du jour :

Commentaires

Avez-vous ri, pleuré, eu envie de partager une expérience en me lisant, ou aimé les photos... ou pas... et si vous m'écriviez un petit mot ? Les questions sont les bienvenues même si je ne suis pas sûre d'avoir la réponse

2 commentaires sur “Le jour où j’ai perdu mes pieds dans le sable de Nida”

  1. fabrice dit :

    Joli ce blog!
    Serait-il décedé?

    • Sandrine77 dit :

      Non, le blog n'est pas mort... c'est juste qu'entre 2 voyages, le boulot et des événements extérieurs indépendants de ma volonté prennent malheureusement le dessus.
      Je repars à la fin du mois de septembre, direction : Madrid et Lisbonne... il va donc bientôt y avoir beaucoup de nouveautés par ici !
      A+

Leave a Reply