Ce matin, je décide d'aller revoir le Bird Nest, le stade olympique des JO de 2008, que j'avais admiré de nuit lors de mon premier voyage et qui se trouve à quelques stations au nord de mon hôtel. Maintenant, pour accéder à la zone olympique, il faut passer par des portiques de sécurité, comme partout ailleurs en ville (métro, musées, gare...), alors qu'il y a 6 ans, on pouvait aller et venir en toute liberté.
La pollution est importante et le port du masque est très fortement recommandé (j'en tousse encore rien que d'y repenser). Le stade et la piscine sont dans le brouillard et une odeur acre. Manque de bol, juste à côté d'ici, se trouve un musée à ciel ouvert que je comptais visiter : le Musée des Nationalités de Chine.
Ira ? Ira pas ? Tant pis pour mes poumons, je prendrai un grand bol d'air pur à mon retour en France, et j'y vais, en sachant que je vais passer le reste de la journée à respirer un air toxique.
Dans un grand parc, on y trouve des bâtiments construits aux quatre coins du pays et transportés à Pékin. Je n'avais jamais réalisé que la Chine regroupait autant de nationalités différentes. Malheureusement, l'Ouest de la Chine, que j'ai visité, se trouve dans la moitié du musée fermée lors de ma visite, mais la moitié qui reste m'occupe jusqu'au début de l'après midi. Je passe des tipis en écorce de bouleau du Heilongjiang, au nord du pays et où je vais aller dans quelques jours, aux maisons en pierres d'ethnies de montagne, en passant par une rue d'un village népalais.
Une colonie de chats a élu domicile dans le parc et se fait nourrir par les employés. En promenant, j'en ai vu un peu partout, parfois roulés en boule au soleil, dans les maisons ou le nez dans leurs croquettes. Alors que le musée organise habituellement des démonstrations de danse, de chant ou autres ateliers, en période hivernale, il n'y a pas beaucoup d'animation. La seule que j'ai vue était très décevante : il s'agissait d'apprendre des danses d'une ethnie (je ne sais pas laquelle car tout était en chinois) et les employés du parc portaient des doudounes ou des survêtements par-dessus leurs costumes... ça ne faisait vraiment pas pro, d'autant plus qu'ils avaient l'air de s'ennuyer ferme pendant les danses.
Après cette visite, j'avais décidé de voir le musée des costumes, mais j'ai perdu mon après-midi à y aller (c'est très loin du métro et sans aucune indication) pour finalement trouver porte close.
Pour me remettre, je finis la journée dans un resto pas loin de mon hôtel, car il y a quelques photos de plats au-dessus du comptoir que je peux montrer pour commander mon repas (j'ai remarqué après coup que c'était un resto coréen). Ce soir, c'est une marmite bouillante de riz, soja, carottes et blancs de seiche. C'est pas le meilleur plat que j'ai mangé ici, mais c'est bon quand même.
Commentaires
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