Jour 0 : Le jour où je suis partie pour Budapest

Visiblement ça y est, c'est déjà demain !
Mon radio réveil s'est mis en route en douceur avec un brin de musique et je préfère tomber du lit vite fait pour désamorcer avec la précision d'un démineur toutes les alarmes enclenchées hier soir et éviter ainsi qu'un bruit violent ne vienne me réveiller pour de bon.
Un bon p'tit déj' les yeux à demi fermés, une bonne douche qui réveille, et je mets une touche finale à mes préparatifs en me concoctant un sandwich top trop miam pour mon midi.

Et voilà, c'est le début du voyage : finies les heures passées devant mon écran au boulot à m'user les yeux pour mon illustration de membrane cellulaire, finies les lignes de code php, finis les embouteillages maudits... me voici à bord de l'iDTGV n°2928 à destination de Paris gare de Lyon. De là, il me faudra prendre le métro puis le bus. Terminus de la ligne : Budapest !
Il est actuellement 7h25 et demain matin je serai dans la capitale Hongroise.
Pourquoi Budapest ? Ma réponse habituelle est : parskeuh ! mais exceptionnellement (et parce que c'est vous) je vais développer :
1/ c'est pas loin
2/ je suis déjà allée à pas mal d'endroits dans les environs (Vienne, la Slovaquie, Cracovie)
3/ j'avais failli y aller lors de mon 2eme séjour à Bratislava mais j'avais finalement opté pour la Pologne
4/ ça a l'ai sympa.
5/ même mon papa et ma maman y sont allés, c'est pour dire à quel point c'est incontournable!
6/ en Hongrie, ils parlent hongrois et le hongrois c'est une langue que seuls les Hongrois peuvent comprendre, donc ça peut être presque aussi drôle qu'à Pékin.
Soit dit en passant, je pense que chez eux, le z et le y doivent valoir seulement  ½ point au scrable !

Le temps passe assez vite, tantôt en regardant le paysage, tantôt en mangeant un fruit, une Danette, un sandwich, re-un fruit, re-une Danette, puis des spätzle lors d'un arrêt sur l'autoroute, puis un yaourt (...) puis c'est la nuit et puis faut se reposer un peu après une aussi dure journée.
J'ai longtemps cru que j'aurais les 4 sièges au fond du bus pour moi toute seule, mais à Strasbourg, je m'en suis fait piquer 2. J'avais envie d'en laisser 1 seul car mon mètre 65 (et demi) tient largement sur trois sièges, mais dans un élan de générosité, j'ai consenti à me contenter d'une moitié de la rangée. Ma bonté me perdra car du coup, je n'ai pas réussi à dormir.

En regardant par la fenêtre, on devine une lumière étrange de part et d'autre de la route : la lumière de la lune qui se reflète sur du blanc... le blanc de la neige ! Dommage qu'il n'y ait pas d'arrêt prévu pour une bataille de boules de neige, mais au moins j'en profite avec les yeux.

Les photos du jour :

Commentaires

Avez-vous ri, pleuré, eu envie de partager une expérience en me lisant, ou aimé les photos... ou pas... et si vous m'écriviez un petit mot ? Les questions sont les bienvenues même si je ne suis pas sûre d'avoir la réponse

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