Le jour où il pleuvait des noisettes

Le pire jour des vacances - aussi appelé dernier jour du voyage - a fini par arriver. Le ciel est d'accord avec moi et pleure à froides gouttes et il fait gris jusqu'au bout du plus lointain horizon.

Je renonce à me presser aujourd'hui lundi, puisque tout ce qui n'est pas sous la pluie est fermé. Autant en profiter pour rattraper quelques-unes des heures de sommeil transformées en heures de visites matinales ces derniers jours, histoire de ne pas être trop HS à mon retour au bureau... le boss appréciera.

Après m'être bien reposée, avoir traîné à fond pour tout ce que j'avais à faire, y'a un moment où il faut se rendre à l'évidence : le temps est pourri et ça m'énerve !!!! C'est râpé foutu pour la méga ballade dont je rêvais, m'imaginant déjà accrocher une tête d'élan souriant à mon tableau de chasse photographique.
*insérer un gros soupir ici *

12h00 - Il pleut toujours. Je mange tranquillement mes restes du chinois d'hier, pour passer le temps en regardant la pluie tomber.

15h00 - Allez Louilla !!! Les réserves d'eau célestes sont à sec et peu à peu la couche nuageuse se déchire et laisse apparaître de petites tâches bleues qui ne tardent pas à s'agrandir.
Il y a urgence, rassemblemeeeent !!! chaussures, appareil photos / carte mémoire / batteries, plan de Nyköping et gâteau à la pâte-d'amande-trop-miam-comme-y-en-a-chez-Ikea...
Ok, y'a tout et y'a plus qu'à...

J'aurais juste le temps d'aller à la plus petite des réserves qui se trouve être la plus proche de mon auberge. Le sol est détrempé, glissant, pentu et jonché d'arbre en travers du chemin, ce qui nous oblige, moi et mes petites ballerines, à opter pour la version relax de la promenade, en suivant un canal par la voie classique. C'est joli, sous les arbres avec le bruit de l'eau et des feuilles qui bougent. Le hic, c'est que les seuls autochtones sont des moustiques et limaces. J'écrabouille les premiers et fais une séance photo avec les secondes, désespoir, quand tu nous tiens !
Sur le chemin du retour, alors que je passais sur un petit pont de bois, j'ai soudain une très grosse frayeur : un bruit de mini mitraillette et des trucs qui me tombent dessus !!  Des noisettes ! Des dizaines de noisettes qui tombent du ciel, sur ma tête de bois et le petit pont (ou le contraire, j'sais plus). Je ne sais pas si c'est un coup tordu d'un écureil ou si c'est le vent, mais ça fait peur.

Je finis par rentrer, saine et sauve malgré l'adversité, sans oublier de passer au kiosque à journaux pour acheter mon ticket de bus pour demain matin avant l'aube.

Les photos du jour :

Commentaires

Avez-vous ri, pleuré, eu envie de partager une expérience en me lisant, ou aimé les photos... ou pas... et si vous m'écriviez un petit mot ? Les questions sont les bienvenues même si je ne suis pas sûre d'avoir la réponse

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