Le Canada sous la neige

Le jour du départ pour le pays des caribous et de Céline Dion

En ouvrant un oeil après une bonne nuit de sommeil, je vois qu’il est 4h37. Pfiu ! j’ai encore le temps de dormir, me dis-je brièvement avant de réaliser que non, je ne peux pas refermer les yeux et trainer au lit : mon réveil, mon téléphone et ma montre vont sonner à tour de rôle dans moins d’un quart d’heure. Dommage, mais bon, quand faut y aller, faut y aller… dans 12 minutes.
Arrivée à l’aéroport de Montpellier, je dois affronter la machine à enregistrement automatique qui refuse de me proposer une place côté hublot entre Paris et Montréal et ne me donne pas plus mon billet Montréal-Toronto. Argh, monde cruel ! On verra bien à l'arrivée à Toronto si je devais récupérer mes bagages à mon escale de Montréal. Surpriiise !

Première escale : ici, il fait gris et humide... où suis-je ? A Paris, bien sûr ! Même en réfléchissant bien, je ne me souviens plus de la dernière fois où je suis venue à Paris sans qu’il pleuve, et je ne suis pourtant pas encore totalement alzeimer. En attendant de sortir de  l’avion, je regarde le ballet des véhicules de service sur le tarmac. Puis vient le quart d’heure de marche pour passer d’un terminal à l’autre pour attendre mon 2ème avion de la journée (sur 3).
7 heure de vol à l’horizon.

A peine à bord, on nous annonce un retard de 1h15 à l’arrivée à Montréal à cause du mauvais temps qui nous fait suivre une route plus proche du pôle nord que d’habitude. Aïe, j’avais choisi un battement de 2 heures entre mes vols en pensant avoir une bonne marge, mais je présent que ça ne suffira pas, surtout que je dois me faire éditer une carte d’embarquement.

GroenlandEn bonus, entre les nuages, j’ai eu le droit de voir le sud du Gröenland enneigé, avec ses montagnes et ses fjords. Ouaaah ! J’ai toujours rêvé d’y aller, ça tombe bien.

Ce qui tombe moins bien, c’est qu’effectivement, à l’arrivée à Montréal, on m’informe qu’on m’a déplacée sur un vol à 16h, soit 2 heures plus tard que prévu et que je dois en plus passer la douane et récupérer mes bagages. Ouais, je vous vois dire que c’est trop fastoche. En ben non : pour m’occuper un peu la gentille dame de la douane a eu l’air sceptique en voyant que je restais longtemps dans son pays et après m’avoir demandé 3 fois ce que je venais y faire, elle m’a envoyée au bureau de l’immigration. J’ai un peu eu l’impression de me faire envoyer dans le bureau du proviseur. Pas drôle. Finalement, entre le passage à la douane, le bureau de l’immigration, le récupérage de ma valise, l’enregistrement sur mon vol et l’attente dans la trèèèèèès longue file pour les contrôles de sécurité, il ne me reste que 10 minutes pour souffler avant d’embarquer.

Jus de martien ou antigel, je ne sais pasUne fois dans l'avion, j'ai pu continuer d'observer le ballet des déneigeuses et des camions évacuant la neige plus loin au bout de l'aéroport. Quand finalement nous démarrons, ce n'est que pour nous mettre dans la file d'attente pour une douche de jus de martien vert fluo (un petit produit pour le foid ?) puis nous attendons encore pour décoller et partons avec une bonne demi-heure de retard. La nuit est en train de tomber quand nous atterrissons à Toronto et il fait froid, très froid. Je prends le bus, le métro, mes pieds et arrive épuisée à 20h à l'hôtel. La météo prévoit des nuages demain aux chutes du Niagara, puis de la neige et du grand froid les jours suivants. J'opte donc pour demain. Je défais vite ma valise et réserve un billet de bus pour Niagara demain. Il est 22h quand je me couche, soit 4h du matin en France... je me suis levée il y a 23h, à 6400km de là. Bonne nuit !

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Le jour où les chutes du Niagara étaient prises dans la glace

Je pressens que la météo va souvent décider de mon programme ici au Canada. Pour profiter à fond de ma visite aux chutes du Niagara, je préfère y aller un jour où il ne fait pas -17°C et où il ne neige pas. Donc hier soir j'ai dû prendre la décision de me réserver une place aller-retour dans un bus pour Niagara Falls, à près de 2h de Toronto pour aujourd'hui. C'est un peu mouvementé comme début de voyage, mais il faut savoir s'adapter.

Aucun problème pour me réveiller car même si je suis déjà bien passée à l'heure canadienne, à 7h du matin ici, il est 13h en France. Je pars faire mes course au supermarché d'à côté qui est déjà ouvert, petit-déjeune et, matériel photo sur le dos, je pars à la gare routière. Je suis tellement couverte, qu'en marchant j'ai parfois besoin d'ouvrir ma veste pour me rafraichir un brin malgré les -4°C sur le thermomètre et -9° en température ressentie.

A 11h20, me voilà à Niagara Falls. Pour aller vers les chutes depuis la gare routière, je suis la rivière qui m'a l'air entièrement gelée (et pas qu'un peu). De l'autre côté, ce sont les Etats-Unis. Ce n'est pas très loin, mais maintenant, il me faudrait un visa pour y aller, et comme le soleil est tourné dans le bon sens pour faire des photos, je n'ai aucun regret. Les premières chutes que je vois sont les chutes américaines, beaucoup moins larges que les canadiennes. Le bas est un amoncellement de glace et de neige avec des stalactites et tout et tout. Ils ne font pas les choses à moitié, aux States ! En haut de la falaise, les arbres sont entièrement blancs de glace à cause des éclaboussures des chutes qui retombent aux alentours. C'est magique ! Je voulais de la neige et de la glace, me voilà servie.

De nombreuses photos plus tard, me voilà devant les chutes canadiennes. Elles sont effectivement plus grandes que leurs voisines américaines, mais on les vois moins bien, en partie à cause de la glace, mais surtout à cause de l'épais nuages qui se forme devant. L'eau est d'une transparence rare en haut des chutes et est d'un vert incroyable en bas. Au pied des chutes, des canards très réchauffés ont les pattes dans l'eau au milieu de glaçon en suspension. J'ai vraiment froid pour eux.

Ma tentative de voir les chutes par l'arrière se heurte à un mur de glace : 2 des 3 tunnels creusés sous les chutes donnent sur un bloc de glace, et le 3ème est sur le côté et on y voit les chutes en étant à peu près à mi-hauteur. Certaines des ouvertures sont quasiment bouchées par la glace elles aussi, mais ça rend le spectacle encore plus impressionnant.

Après ça, j'ai décidé d'aller me mettre au chaud dans un serre pour admirer des papillons au conservatoire des papillons. Mon appareil photo en faisait de la buée de plaisir, ce qui est un peu gênant surtout qu'avec les papillons de toutes les couleurs qui volaient de fleur en fleur, ce n'était pas l'envie de faire des photos qui me manquait.

De retour vers les chutes, je suis montée tout en haut du haut de la tour Skylon pour voir les chutes sous un autre angle. Comme il était possible d'aller sur une passerelle extérieure, j'y suis allée. Je me suis donc retrouvée à la tombée de la nuit à 160 mètres au-dessus du sol avec du vent. Je n'ai aucune idée de la température réelle à cet endroit et à ce moment précis, mais j'ai cru que mes joues étaient tellement gelées qu'elles allaient se détacher de mon visage et se briser en mille morceaux en tombant par terre.

En redescendant sur le plancher des vaches, il faisait guerre meilleur, mais comme les lumières se sont allumées sur les chutes, ça fait penser à autre chose... mais je vous le dis, manipuler un pied d'appareil photo avec des gants et un froid pareil, c'est pour les balaises... je crois avoir dis 3 ou 4 gros mots ou un peu plus avant de prendre la dernière navette vers la gare routière pour prendre mon bus de retour à 19h30. Il fait un froid à ne pas mettre un canard dehors et pendant le trajet du retour en bus, la nuit, un premier jour au Canada, mes paupières pesaient plus lourd que du plomb. A mon arrivée à Toronto, il était déjà 4h du matin en France. Et bientôt l'heure de dormir pour moi.

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Le jour où il faisait froid à Toronto

Aujourd'hui, c'est peut-être la journée la plus froide du voyage... du moins si j'en crois la météo pour les jours à venir : -10°C et une température ressentie de -17°C. Aussi froid que mon congélateur. Les flocons de neige qui tombent ne ressemblent pas à des flocons tellement ils sont compact et froids.

Il est 10h et ça fait bien 10 fois que je repousse l'heure de mon départ. Je suis trop bien au chaud avec un thé au fond de ma tasse.

Toronto  : fresque11h, l'heure d'être téméraire et de mettre le nez dehors. Finalement, c'est bien plus supportable que ne ne l'aurais cru. Je me lance donc à la découverte de la ville. Je commence par le marché aux puces (plus du style antiquaire que vide grenier) à quelques rues de mon hôtel avant de remonter plus au nord vers la maison du premier maire de Toronto. En chemin, je suis étonnée par le nombre de fresques décorant les murs aveugles des maisons. J'aime beaucoup l'architecture : les immeubles modernes aux façades de verre  surplombent les petites maisons d'un seul et unique étage. La plupart des rez-de chaussée d'immeubles sont des restaurants de tout type, allant du pub irlandais au chinois... oui, surtout des chinois et des japonais en fait. Beaucoup étaient fermés aujourd'hui dimanche à l'heure de ma balade, mais je compte bien me régaler de bon petits plats asiatiques avant de quitter la ville. La communauté asiatique est très importante à Toronto... d'ailleurs, il y a un quartier chinois que je dois visiter un de ces quatre.

Toronto  : mackenzie houseLe but de ma fraiche promenade étant la maison de William Lyon Mackenzie, le premier maire de Toronto, journaliste, éditeur et leader de la rébellion de 1837 dans le Haut-Canada. Mackenzie a été contraint à l'exil aux Etats-Unis après avoir mené la rébellion. Il est retourné à la province nouvellement créée du Canada en 1850, et mourut dans cette maison en 1861. Cette maison lui a été donnée par les amis et les partisans, quand il a pris sa retraite de la vie publique, et en reconnaissance de ses nombreuses années de service de la communauté.
Mackenzie House est prétendument hantée par William Mackenzie, qui y aurait été vu en train de travailler dans son imprimerie.

Toronto  : mackenzie houseA  la fin de la visite, on nous a montré comment était imprimé le journal à l'époque, avec les lettres en plomb, la presse page par page, l'étendage des exemplaires du journal pour que l'encre sèche avant d'imprimer l'autre côté le lendemain... bref une visite sur mesure qui m'a fait réaliser les progrès incroyables de l'imprimerie.

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Le jour où j’ai vu l’exubérante Casa Loma et patiné dans le port de Toronto

Toronto : ChinatownLe but de ma matinée est de visiter la Casa Loma, au nord du centre de Toronto, cependant, avec une ouverture à 9h30, j'ai le temps de faire un détour par Chinatown, histoire de repérer des restos et magasins sympas pour plus tard. D'un coup de métro vers le nord, je descends à la station St Patrick et suis Dundas street. J'arrive bientôt devant un grand paquebot... euh, non : c'est l'Art Gallery of Ontario (AGO). Clic clac dans la boite. Il fait un peu froid pour s'attarder je reviendrai le voir une autre fois. Un peu plus loin, je vois une petite colonie de pigeons malins qui sont agglutinés sur une grille qui leur envoie bon un air chaud entre les plumes... comme il n'y a plus de place et que je n'ai pas de plumes (en fait si, j'en ai dans mon anorak), je poursuis ma route au milieu des enseignes chinoises... c'est bizarre car les maisons, elles sont très typiques du Canada : en briques pour la plupart, et quelques unes en bois. Les trottoirs ne sont pas tous déneigés et il me faut faire très attention par moment pour ne pas déraper et me casser une jambe. Tout est fermé et je suis un brin déçue de ma ballade, même si ça et là, je tombe sur de très belles fresques qui viennent égayer le quartier.

Après avoir remonté Spadina Avenue pendant de très longues minutes (beaucoup trop pour les compter), je décide de reprendre le métro pour aller plus vite bien qu'il ne me reste plus qu'une station... du 2 en 1 puisqu'en même temps j'économise un peu de semelle de mes chaussures car oui, Toronto est une trèèèès grande ville et j'ai un planning à respecter.

Casa Loma


Toronto : Casa LomaCasa Loma (de l’espagnol : maison sur la colline) est une maison bourgeoise située sur un escarpement de 183 mètres de haut connu sous le nom de colline de Davenport et domine la ville de Toronto. Elle fut érigée pour Sir Henry Pellatt. Ce dernier fut contraint en 1923 d’abandonner sa résidence pour des raisons financières. Construite entre 1911 et 1914, cette résidence fut conçue et réalisée par l’architecte Edward James Lennox dans une combinaison de styles architecturaux propre à l’esprit éclectique de l’époque. Elle réunit ainsi notamment les styles normand, néogothique et roman tardif. L’architecte définissait l’architecture de Casa Loma comme «French Baronial » (littéralement de l'anglais : « style seigneurial français »), un terme inventé par lui.

Le domaine de Casa Loma est d’une superficie d’environ 31 889 m² répartie sur deux terrains distincts, l’un occupé par la résidence et le parc, l’autre occupé par la remise, l’écurie et l’abri de jardin. En hiver le parc est interdit au public car couvert de neige, mais le reste n'échappera pas à mon appareil photo.

TorontoLa résidence se compose d’un corps principal entouré de tours et de tourelles et compte 98 pièces (incluant le quartier des domestiques) pour une superficie d’environ 6 011 m². La plus haute tour, appelée la tour écossaise, fait 40 mètres et contient sept niveaux et permet d'observer la ville dans son ensemble, jusqu'à la tour CN, au bord du lac Ontario à 5 km de là.

La maison fut conçue de manière à remplir une de ses fonctions principales, soit d’accueillir de grandes réceptions mondaines et de recevoir des invités de marque. Des salles de réception aux dimensions parfois impressionnantes furent donc construites à cet effet, notamment le hall d’entrée, la bibliothèque, le grand salon ou la salle à manger.

Toronto : Casa LomaLe sous-sol comptait entre autres ces pièces : une piscine, deux galeries adjacentes à la piscine, une piste de bowling, deux salons, un gymnase, un stand de tir, trois entrepôts divers, une cave à vin, un couloir et un tunnel de 244 mètres de long menant de Casa Loma à l’écurie (l’une des plus impressionnantes écuries d’origine privée du Canada) et à la remise (où l’on entreposait les calèches et les véhicules motorisés).

Ce n'est certes pas Versailles, mais il parait incroyable qu'une telle maison ait pu appartenir à un particulier !

Patinage en plein air à Toronto


Toronto : patinoireL'auberge ayant organisé une sortie à la patinoire à 14h, je repars dare-dare ventre à terre pour le rendez-vous dans le hall armée de mes patins à glace, trop heureux de sortir du placard où ils étaient rangés depuis plus de 10 ans. J'avais peur qu'ils me le fassent payer et ne m'expédient lâchement le nez sur la glace, mais non, rien de tout cela : j'ai patiné avec grâce pendant 2 heures, au milieu d'une piste noire de monde car, parait-il, aujourd'hui est un jour férié (ce qui explique que les magasins de Chinatown étaient fermés ce matin). Patiner dans un cadre pareil est tout simplement exceptionnel : la piste est relativement grande et placée à quelques mètres du lac Ontario et lorsqu'on lève les yeux, on voit la grandiose tour CN. Attention toutefois à ne pas regarder uniquement le paysage, ça peut être dangereux avec des patins aux pieds.

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Le jour où je suis allée au ROM et à la CN Tower avec la TTC

Ce matin, il neige à gros flocons serrés. Je vais être courageuse et m'en tenir à ce que j'avais prévu : aller tout au nord de la ville dans l'équivalent local du Père Lachaise pour faire des photos aussi jolies que celles que j'avais vu dans un guide. Mouais... une fois dans le nord, il neige encore plus et on n'y voit pas très loin. Je me fais une bonne balade avec les bottes qui crissent sur la neige fraiche, le bonnet enfoncé jusqu'aux yeux et la capuche par-dessus pour garder la tête au chaud et au sec, les gants fins et les moufles par-dessus, je n'ai pas froid mais je dois ressembler à un esquimau égaré loin de la banquise. Par pitié pour mon appareil photo, je le laisse à l'abri dans mon sac à dos et reprends le métro à la station suivante en direction du centre ville.

Toronto : reconfort : apres la neigeEn tentant de sortir de la station de métro, je me retrouve à l'intérieur d'un bâtiment de l'université. Pour rigoler, j'aurais bien tenté d'assister à un cours, mais je n'ai pas osé, ai fait demi-tour jusqu'à la station de métro pour tenter une autre sortie et là, oui, miracle : la rue !! avec de la neige qui tombe dessus !! Je me fais un mini tour du quartier qui se trouve être, vous l'aurez deviné, le quartier universitaire avec son stade et tout et tout. Mais après tout ça, le ROM, Royal Ontario Museum, n'est pas encore ouvert. Il semblerait que je me sois levée trop tôt ce matin. Pour patienter sans perdre mon temps, j'entre dans un Second Cup qui fait face au musée et me prends un cappuccino (décevant, du café américain avec de la mousse dessus) et un muffin cranberries/pommes qui vaut bien toute la neige que je me suis pris sur la capuche depuis mon réveil. Miam ! J'en reprendrais bien 4 ou 5, mais il est l'heure fatidique de l'ouverture du musée, alors, go !

Toronto : ROMLe Royal Ontario Museum est un musée de culture mondiale et d'histoire naturelle situé à Toronto. C'est le cinquième plus grand en Amérique du Nord et il contient plus de six millions d'objets. C'est un musée dans lequel ils ont mis un peu de tout, un mélange de Louvre (pour les collections antiques sur Rome, la Grèce, le Moyen Orient, l'Asie, l'Egypte...), de musée d'histoire naturelle (du temps des dinosaures, des animaux d'aujourd'hui, de la géologie), et de musée du textile (galerie fermée lors de ma visite)... bref, le musée couteau-suisse. Certes, j'aimerais qu'on ait ce musée à Montpellier, mais j'ai plus été impressionnée par le bâtiment lui-même que par la collection qu'il renferme.

Toronto by nightPlusieurs heures plus tard, je finis par sortir du musée avec une fringale énorme et un soleil éblouissant. Pour manger à 16h, rien de mieux que le quartier chinois, à quelques stations de métro de là. Et c'est parti pour... un riz sauté thaïlandais au poulet, encore une portion énorme, on va dire que ça fait repas de midi et repas du soir. C'est bon, et ça remplis largement mon estomac vide. Je peux enfin retourner me détendre un peu à l'hôtel avant de repartir ventre à terre pour arriver en haut de la CN Tower avant la nuit tombée. En effet, le ciel est sans nuages et ce serait dommage de rater ça. Je suis arrivée un peu plus tard que ce que j'espérais, mais rien de bien méchant. Du haut de la tour, on voit les rues bien droites et parallèles de Toronto, et, du côté du lac Ontario, on a l'impression que les îles sont reliées à la ville car entre les 2, l'eau est entièrement gelée et recouverte de neige et seules les voies de navigation des ferries et les pistes de l'aéroport se détachent de ce fond blanc.

Petite précision pour les amoureux des sigles qui voudraient comprendre le titre de cet article : TTC signifie The Toronto Transit Commission, autrement dit, ce sont les transports de la ville. C'est tout pour la journée sigles.

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Le jour où j’ai vu le bébé de l’ours polaire à Toronto

Aujourd'hui, je vais voir une superstar qui a fait la une du journal local dimanche : le bébé ours polaire du zoo de Toronto qui vient d'être présenté au public. Avec sa bouille trop mimi, il m'a donné envie d'aller jusqu'au fin fond du bout du monde, euh, je veux dire au zoo (1h30 de transports en commun quand même). Debout avant 7h du mat' un jour de vacances, c'est le bagne, mais le zoo est tellement loin que je ne peux pas faire autrement sans perdre ma journée. En chemin, je tombe sur des gens vraiment étranges : un est tellement bourré qu'il est tombé comme une masse de son siège dans le métro et dans le bus, c'est un femme qui entre en rouspétant et en refusant tout net de payer son billet. Le chauffeur menaçant de mettre le bus hors service, une autre dame a payé son billet (et il est arrivé la même chose au retour).

Alors que je pensais être la première entrée dans le zoo, je m'aperçois que j'ai été devancée par un renard tout roux, les yeux éberlués, l'appareil photo encore dans le sac à dos et les bras qui m'en sont tombés par terre, je n'ai pas réussi de cliché correct du rouquin. Le zoo est au milieu des bois, donc un employé m'a dit que les animaux sauvages passaient souvent par là (et effectivement, il y a de nombreuses traces dans la neige).

Raton laveur en pleine actionLe zoo est gigantesque et bien que de nombreux animaux ont été mis à l'abri à cause de la neige, il y a de quoi faire ! Le zoo abrite, entre autres, 2 pandas géants, Er Shun et Da Mao qui étaient très occupés à manger leurs bambous avec leurs lunettes noires. Habituellement, les stars, c'est eux mais depuis quelques jours, la star qui n'a pas encore de nom est haute comme trois pommes, s'amuse d'un rien (un bouteille vide, un enrouleur de câble sans câble et 4 balles), fait des glissades dans la neige avant d'aller se blottir dans sa couverture bleue. Cette boule de poil blanche comme neige a été rejetée par sa mère à la naissance mais fait craquer tous les visiteurs. On l'adopterait bien comme peluche. Je posterai une vidéo de lui ce week-end.

Mairie de Toronto et une patinoire en plein airEn cours de route, il s'est mis à faire tellement chaud que j'ai du quitter bonnet et anorak. Bientôt l'été... j'ai bêtement oublié mon maillot, mais j'ai mes tongs dans la valise (ouf, sauvée !)

Après 5h30 passées dans le zoo, je retourne en ville pour visiter l'AGO (Art Gallery of Toronto) qui est gratuit de 18h à 20h30 tous les mercredi. Ce n'est certes pas le Louvre, mais c'est un bon musée qui a tout un département d'art Canadien.

The cute polar bear cub in Toronto zoo from Sandrine Bonzi on Vimeo.

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