Hongrie

Jour -1 : Le jour où j’ai bu un p’tit rosé au musée avant de préparer mes bagages

Dernier jour de boulot avant le jour tant attendu des vacances. Pur instant de bonheur au moment de cliquer sur le menu « éteindre » de mon ordinateur et me voilà sur le chemin de la liberté.
Enfin dehors, je pars faire un dernier achat inconsidéré : un bonnet de bain. Ne riez pas : cet objet est indispensable pour pouvoir profiter d'un des trésors de Budapest : les fameux bains. Coût de cette folie : 2,95 euros. A la caisse, la vendeuse me propose la carte du magasin. Devant mon refus elle commence à m'énumérer ses avantages : garantie du produit acheté contre les tâches, déchirures... le prix exorbitant de mon bonnet de bain me fait hésiter, puis non, je ne craque pas et ne prend pas la fabuleuse carte verte et noire de Go sport.

De là, je me rends directement au musée Fabre pour voir quelques tableaux et... goûter quelques bons vins. C'est le Mas Brugas qui avait invité B-to-B car c'est nous qu'on s'occupe de la com' et, récemment, j'ai photographié des tableaux qui ont servi pour les étiquettes d'un rosé (très original tant au niveau de sa couleur grenadine que de son goût très fruité), et un âne (à nouveau : ne riez pas!) en fer forgé qui lui aussi s'est fait inviter au musée et trônait sur une caisse, un verre de pinard à la main. C'est du propre ! Je tiens à préciser que oui, l'âne était déjà là avant que je commence ma dégustation de vins. Au passage, moi qui ne suis pas particulièrement portée sur les boissons alcoolisées, j'ai vraiment adoré les 2 Brugas que j'ai goûtés : le rosé a un excellent goût de fruits rouges et je compte bien en acheter dès mon retour, et l'autre, le Valériano, le haut de gamme de Brugas, que j'aimerais bien avoir en stock chez moi tellement je l'ai apprécié, mais malheureusement, il est un peu au-dessus de mon budget (50€ la bouteille il me semble).

Bon, le vin c'est bon.
Les tableaux, c'est bô.
Mais c'est pas ça qui va préparer mes bagages.

Le processus :
1/ poser valise, sac à main et sac à bouffe sur un lit (pour les grands voyages ou ceux que n'arrivent pas à voyager léger, un king size est conseillé).
2/ poser à côté tout ce que vous aviez préalablement préparé (fringues, matériel photo et informatique...)
3/ dégainez votre liste de trucs bidules à emporter et votre plus bô feutre rose
4/ barrez avec entrain tout les éléments de votre liste (quand vous les avez mis dans la valise, sinon ça ne sert à rien!)
5/ après avoir tout coché, s'il reste encore un câble usb à côté de la valise, dans le doute, prenez le aussi : mieux vaut en avoir 2 que pas du tout. Vous pouvez aussi choisir de défaire et refaire votre valise pour vérifier que vous n'en n'aviez pas déjà glissé un au fond de vos bagages, mais dans ce cas, prévoyez 20 minutes supplémentaires pour tout recaler impéc' et arriver à tout faire rentrer dans la valise.
6/ regardez fièrement ce chef d'oeuvre absolu... VOTRE chef-d'oeuvre : l'indispensable, le superflu, et plus encore compacté dans 3 bagages prêts à vous suivre au bout du monde.
7/ vous constatez qu'il commence à se faire tard
8/ vous réglez votre radio-réveil sur 5h30
9/ vous faites de même avec tous les réveils que vous avez en votre possession
10/ bonne nuit et à demain !

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Jour 0 : Le jour où je suis partie pour Budapest

Visiblement ça y est, c'est déjà demain !
Mon radio réveil s'est mis en route en douceur avec un brin de musique et je préfère tomber du lit vite fait pour désamorcer avec la précision d'un démineur toutes les alarmes enclenchées hier soir et éviter ainsi qu'un bruit violent ne vienne me réveiller pour de bon.
Un bon p'tit déj' les yeux à demi fermés, une bonne douche qui réveille, et je mets une touche finale à mes préparatifs en me concoctant un sandwich top trop miam pour mon midi.

Et voilà, c'est le début du voyage : finies les heures passées devant mon écran au boulot à m'user les yeux pour mon illustration de membrane cellulaire, finies les lignes de code php, finis les embouteillages maudits... me voici à bord de l'iDTGV n°2928 à destination de Paris gare de Lyon. De là, il me faudra prendre le métro puis le bus. Terminus de la ligne : Budapest !
Il est actuellement 7h25 et demain matin je serai dans la capitale Hongroise.
Pourquoi Budapest ? Ma réponse habituelle est : parskeuh ! mais exceptionnellement (et parce que c'est vous) je vais développer :
1/ c'est pas loin
2/ je suis déjà allée à pas mal d'endroits dans les environs (Vienne, la Slovaquie, Cracovie)
3/ j'avais failli y aller lors de mon 2eme séjour à Bratislava mais j'avais finalement opté pour la Pologne
4/ ça a l'ai sympa.
5/ même mon papa et ma maman y sont allés, c'est pour dire à quel point c'est incontournable!
6/ en Hongrie, ils parlent hongrois et le hongrois c'est une langue que seuls les Hongrois peuvent comprendre, donc ça peut être presque aussi drôle qu'à Pékin.
Soit dit en passant, je pense que chez eux, le z et le y doivent valoir seulement  ½ point au scrable !

Le temps passe assez vite, tantôt en regardant le paysage, tantôt en mangeant un fruit, une Danette, un sandwich, re-un fruit, re-une Danette, puis des spätzle lors d'un arrêt sur l'autoroute, puis un yaourt (...) puis c'est la nuit et puis faut se reposer un peu après une aussi dure journée.
J'ai longtemps cru que j'aurais les 4 sièges au fond du bus pour moi toute seule, mais à Strasbourg, je m'en suis fait piquer 2. J'avais envie d'en laisser 1 seul car mon mètre 65 (et demi) tient largement sur trois sièges, mais dans un élan de générosité, j'ai consenti à me contenter d'une moitié de la rangée. Ma bonté me perdra car du coup, je n'ai pas réussi à dormir.

En regardant par la fenêtre, on devine une lumière étrange de part et d'autre de la route : la lumière de la lune qui se reflète sur du blanc... le blanc de la neige ! Dommage qu'il n'y ait pas d'arrêt prévu pour une bataille de boules de neige, mais au moins j'en profite avec les yeux.

Les photos du jour :

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Jour 1 : le jour où je suis arrivée à Budapest

Après une merveilleuse nuit passée dans le bus, me voilà en pleine forme pour me traîner laborieusement jusqu'à l'hôtel. Pour ce faire, l'étape indispensable est un casse en règle auprès d'un distributeur de billets. J'ai calculé (et re-calculé et re-re-calculé) que pour payer l'hôtel et payer les entrées au musées, les transports et de quoi manger, il me fallait 60.000 forints. Avant de taper ce chiffre quelque peu effrayant je vérifie encore une dernière fois... non, non... c'est bien ça : 70.000 forints. Bon, alors je tape du bout de mon doigt tremblant le 7 suivi de tous les 0. Les 0, ça ne compte pas, hein ? Je valide, l'air inquiet. La machine me rend ma carte, puis marmonne un truc et finit par me cracher un paquet de billets. Je vais finir par m'y habituer mais en attendant, j'ai l'impression de transporter un vrai magot.
Quelques instants plus tard, je partage mes richesses avec un type à l'entrée du métro, et lui, super sympa, il me donne un ticket de transports pour aujourd'hui et un autre pour les 7 jours suivants. Ce fut une opération laborieuse car j'ai du mal à maîtriser le hongrois et l'employé du métro avait tout autant de mal avec l'anglais, mais j'ai eu tout ce dont j'avais besoin pour les jours à venir. Munie de mon sésame, je descends sur le quai et, quelques minutes plus tard, une rame de type soviétique arrive.
Ah! camarades ! Pour le prix d'un déplacement dans l'espace, vous avez en prime un voyage dans le temps ! Je me mettrais presque à parler russe tellement ça me rappelle des souvenirs.

Une petite poignée de station plus loin, je dois changer de ligne et prendre la ligne 1. Là, camarade, t'étais sûrement pas né quand il ont construit cette ligne. La rame est toute mini : 2 ou 3 voitures - j'sais plus – et, à l'intérieur, à chaque extrémité de chaque voiture, il y a une rangée de 4 sièges étroits et ces 4 sièges occupent la totalité de la largeur. Dans le reste de la voiture, il ne peuvent mettre qu'un siège de chaque côté pour laisser un passage au milieu. Les stations elles aussi valent le détour. J'imagine qu'elles ont dû servir pour des tournages de films qui se passaient il y a très longtemps : le mobilier est en bois et des colonnes métalliques nous renvoient à l'époque de Mr Eiffel.
C'est tout mignon comme dans un vieux film (certainement un court métrage tellement tout y est petit).
J'arrive à l'hôtel sans problème grâce aux explications claires fournies lors de la réservation, C'est sympa, propre, avec une cuisine super bien équipée, le staff est très serviable et on m'informe direct que ce soir c'est goulash party ! Justement, un canadien et une des proprios de l'hôtel s'apprêtaient à partir faire les courses pour l'occasion dans un marché local (pour les locaux, pas pour les touristes). Ni une, ni deux, je suis le mouvement et commence ma découverte de la ville à la recherche de carottes blanches, paprika doux, paprika fort, céleri, carottes, pommes de terres et autres pour faire une bonne soupe.
De retour à l'hôtel, on s'accorde un moment de répis puis c'est parti : épluchage de légumes, coupage de viande, cuisson et miam ! A taaaaaaable !!! Nous nous retrouvons à 12 autour de la gamelle pour ce premier repas hongrois international. Mes voisins de table étaient Américains, Canadien, Chiliens, Australien, Allemand, Italien et... Hongrois.
Une bonne journée que j'aimerais bien achever en allant dormir, mais impossible de fermer l'oeil à cause du remue-ménage ambiant.

La recette du goulash

Ingrédients:
- 1kg de porc
- 6 cuillères à soupe d'huile
- 2 à 3 oignons
- de l'ail
- 2 cuillères à soupe de paprika
- 4 pommes de terre de taille moyenne
- des feuilles de celeri

Ingrédients non marqués sur la recette mais qui ont été ajouté pour suivre les recettes familiales du staff : un celeri rave,  2 tomates, une carotte blanche (ça a la forme d'une carotte et c'est blanc, mais je ne sais pas comment ça s'appelle chez nous ni même si ça s'appelle)

Préparation:
Tout couper en petits dés à l'exception de la carotte blanche que l'on coupe simplement en 4.
Faire brunir les oignons dans l'huile.
Ajouter l'ail et le paprika
Ajouter la viande et dès qu'elle devient blanche,  ajouter de l'eau pour qu'elle recouvre au moins la viande, mais c'est mieux d'en ajouter plus.

Ajouter le celeri, ajouter le sel et laisser cuire pendant au moins une heure sur feu moyen.

Quand la viande est tendre, ajouter tout ce que vous n'avez pas déjà jeté dans votre marmite et laisser cuire jusqu'à ce que les pommes de terre soient souples.

Enlever les morceaux de céleri et de carotte blanche et c'est prêt.

Les photos du jour :

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Jour 2 : le jour où je me suis demandé ce que je faisais à Budapest

Aujourd'hui, c'est mon vrai premier jour à Budapest. J'ai décidé de commencer ma visite par le quartier du château, et plus précisément par la galerie Nationale Hongroise, grand musée dédié aux artistes hongrois. Le ciel est gris au moment de mon départ de l'hôtel, puis devient sensiblement plus humide à ma sortie du métro. N'écoutant que mon courage légendaire, je poursuis ma route à pied en direction du musée, traversant le Danube, non pas en marchant sur l'eau tel Moïse, mais en empruntant le Pont aux Chaines, sorte de Brooklyn Bridge miniature. Le moment aurait pu être savoureux, mais la pluie glacée qui me tombe sur le nez, le ciel gris et l'aspect lugubre de la ville encore plongée dans l'hivers (la neige en moins) on raison de mon moral et je me demande vraiment ce que je suis venue faire ici.

En arrivant en bas de la colline du château, je vois sur ma gauche le chemin en zig-zag qui permet de monter à pieds jusqu'au musée, et je vois aussi pile en face de moi le funiculaire qui rejoint également le musée... un luxe qui coûte 850 forints (soit 5.30 euros) pour 30 secondes de voyage. Le tarif est franchement abusif, mais j'en ai trop assez de la pluie. J'en avait déjà plein les bottes en partant de Montpellier, faut pas m'en rajouter une vague ici !! Me voilà donc dans mon funiculaire à moi toute seule avec mon nuage noir au dessus de la tête. Les autres touristes sont encore en train de dormir ou sont partis exercer leurs talents de touristes dans un endroit plus ensoleillé, et je me retrouve toute seule en haut de la colline, 10 minutes avant l'ouverture du musée, et sans aucune envie de sortir mon appareil photo (il a oublié son maillot de bain). A 10h00 les portes du musée se sont ouvertes et j'ai couru dedans. Première arrivée, première servie : avec mon billet en main, j'entre fièrement dans le musée. Du gothique au XXème siècle, la collection offre un panorama complet (et de très bonne qualité) de l'art Hongrois.

Malheureusement, toutes les bonnes choses ayant une fin, il arriva un moment où toutes les salles avaient eu l'honneur de ma visite, et je dû me résoudre à partir. Armée de mon parapluie, je descendis la colline avec mes pieds en maudissant les nuages percés qui mouillent les z'honnêtes gens.

Je pris la sage décision de faire des courses au supermarché en face de l'hôtel puis de me cuisiner un bon petit plat. Puis je me suis fait une bonne boisson chaude, puis j'ai pris une autre décision : étant en vacances, j'ai le droit de me reposer et du coup, je ne suis plus ressortie de l'hôtel de l'après-midi et ai préparé un programme pour le restant de mon séjour ici, limitant au maximum le nombre de secondes passées en dehors des musées.

Les photos du jour :

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Jour 3 : le jour où ils ont fermé le robinet

En me levant ce matin, j'ai préféré ne pas regarder par la fenêtre car ça n'avait pas l'air bien lumineux dehors. j'ai donc pris mon p'tit déj', ai trainé un peu (car ici les musées n'ouvrent pas avant 10h), j'ai discuté beaucoup, puis finalement je me suis décidée à lever le camp, en laissant mon appareil photo à l'hôtel pour éviter de déprimer en trimbalant mon kilo de plomb pour rien.

Aujourd'hui, mon programme est relativement chargé puisque je compte visiter le musée des Beaux-Arts, Le musée National d'Histoire et pour finir le musée de la Terreur.

Première étape donc : le musée des Beaux-Arts. Budapest a un avantage énorme sur les autres villes que j'ai visitées : peut importe le musée que l'on veut voir, même de l'autre bout de la ville, on y accède très rapidement et sans problèmes en utilisant le métro ou le tram.

Je vais donc au coin de la rue, descends la vingtaine de marche qui mènent à la ligne 1 du métro (le mini-métro trop mimi) et monte 4 stations plus haut sur mon plan. Face à la sortie, la place des héros, franchement lugubre, froide et pas du tout impressionnante. Avec du crachin qui humidifie tout (y compris moi), le public en attend plus. Il faut du grandiose, et là, c'est le flop!

Je longe la place les mains dans les poches le tête enfoncée dans mon manteau et j'entre dans le musée des Beaux Arts.

Les collections du musée m'ont impressionnée, premièrement parce qu'il y a bien plus d'oeuvres que je n'aurait osé l'imaginer, et ensuite par la qualité des tableaux. Mes coups de coeur ont été l'importante collection de tableau de la renaissance, quelques tableaux de peintres flamands (dont des Bruegel), un Rodin. J'ai dû passer presque 3h à faire couiner mes chaussures dans toutes les salles du musée (j'ai l'impression de marcher sur des souris à chaque pas, c'est terrible).

Après avoir fait le tour du musée, je me décide à partir retrouver le froid humide... sauf que... le temps a changé, il ne pleut plus et le ciel bleu apparaît timidement derrière les nuages qui se font pousser par un vent frisquet ! hourra !!!

Ni une, ni Deux, je décide de changer mes plans tant qu'il fait beau, retourne à l'hôtel prendre mon appareil photo et retourne sur la colline du château pour ne pas rater les rayons de soleil sur le bastion des pêcheurs. Je fais une tentative de nouvel itinéraire en prenant le minibus n°16... tentative réussie puisqu'il me largue à quelques mètres de mon objectif.

L'église Matyas est en restauration donc tant pis pour les photos, mais le bastion (dessiné en 1895 par Frigyes Schulek et évoquant les tentes des premiers Magyars) se fait câliner par le soleil. Pour moi, le temps s'arrête car ce monument est pour moi l'emblème de la ville et j'avais envie de le voir depuis longtemps. Tel un chat, je savoure cet instant où le soleil, le bastion est moi sommes réunis. C'est trop bon. On supporte encore bien les gants + les mitaines, mais ça fait une sacrée différence avec le temps pluvieux, voyez-vous?

Puisque je suis dans le coin, j'en profite pour flâner dans toutes les ruelles de la vieille ville, où l'on trouve d'anciennes maisons de nobles et riches marchands. Certaines ressemblent à des palais de St Pétersbourg que l'on aurait beaucoup lavé et qui auraient rétréci, d'autres semblent n'avoir jamais été restaurées depuis leur construction, laissant apparaître des restes de peinture sous une épaisse couche de crasse. L'air de rien ça leur donne un aspect bien sympathique et l'on imagine mieux comment le quartier devait être il y a bien longtemps.

De retour à mon point de départ, j'attrape un mini-bus qui passe et retourne dans le centre ville pour de nouvelles aventures. Direction l'hôtel tout d'abord pour un bon repas puis en route pour le musée national hongrois, plus vieux musée du pays. Au travers d'oeuvres et d'objets d'art, le musée propose un vaste aperçu de l'histoire turbulente du pays. On y trouve des vêtements, des couronnes et bijoux, du mobilier, des documents anciens et même... des ruines romaines... ça avait failli me manquer ! Tout comme ce matin, je suis très agréablement surprise par la taille du musée et l'importance de sa collection.

Je finis par ressortir de là à l'heure de la fermeture, juste à temps pour quelques photos de nuit : la basilique St Etienne est superbement drapée d'un éclairage jaune qui ressort à merveille sur le ciel bleu foncé mais pas encore complètement sombre. Un bref coup d'oeil à l'intérieur (c'est l'heure de la messe) et je poursuis ma route vers le quartier du château. Maintenant, je peux y aller les yeux fermés : ligne 16 jusqu'en haut de la colline, on tourne à droite et on arrive au bastion des pêcheurs pour une nouvelle séance de photos, où le soleil a cédé sa place aux énormes spots faisant sortir le bastion de la nuit maintenant noire.

En bas, le Parlement, le Pont des Chaînes et la basilique St Etienne semblent tout petits au milieu d'une ville toute habillée de lumières.

Ce fut une bien belle journée, remplie de belles images et il est maintenant temps de rentrer à l'hôtel (avec mon mini-bus de la ligne 16 et mon mini-métro, of course !)

Les photos du jour :

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Jour 4 : le jour où ils ont planqué des trucs

En ce beau dimanche de février, je commence ma journée de touriste assidue à 9h36, moment précis où je fais un achat de 0 euros pour une visite du Parlement Hongrois... j'ai le ticket de caisse si vous voulez vérifier. Je ne sais pas pourquoi, mais ils donnent systématiquement un ticket de caisse en plus du billet d'entrée sur lequel le prix de l'entrée est marqué.

Le prix d'entrée est une très agréable surprise car j'avais vu un tarif bien différent sur internet (plus de 10 euros). Tout ce qu'il faut pour bénéficier de ce tarif ultra VIP, c'est un passeport européen !

En plus ils ne se moquent pas des visiteurs : le parlement Hongrois est le 3ème parlement le plus grand au monde (après ceux du Vénézuela et de la Roumanie) et l'intérieur est somptueux : des dorures, des peintures décoratives très travaillées, un escalier d'honneur de 96 marches qui mène au premier étage. De part et d'autre de l'escalier, d'immenses colonnes offertes par la Suède et des vitraux originaux qui ont été mis à l'abri au sous-sol pendant la guerre (le parlement a été partiellement détruit par des bombardements vers la fin de la guerre).

J'ai même eu droit à la relève de la garde qui garde la couronne, le sceptre et l'épée officielle de la Hongrie toute entière... bref, j'en ai eu pour on argent, c'est sûr !

En revanche, grosse déception lors de ma visite suivante : le musée ethnographique. Mon guide annonçait l'un des plus grands musées ethnographique d'Europe, représentant des objets de Hongrie, bien entendu, mais également d'Afrique, d'Asie, d'Océanie... Mais après avoir visité la partie sur la Hongrie, j'ai cherché le reste et ai même fini par demander. La réponse fut sans appel : oui, ils ont effectivement tout cela dans leurs réserves, mais voilà, les réserves sont des réserves, ce qui veut dire que c'est pas dans le musée pour les visiteurs. Ok, pas cool ! Je dois avouer que la partie sur la Hongrie comptait de très nombreux objets et costumes.

A suivre...

Les photos du jour :

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