Le jour où on fêtait l’olympisme à Nagano

En ce dimanche de février, il ne fait vraiment pas chaud mais le ciel est d'un bleu uniforme et le soleil réchauffe les cœurs à défaut de réchauffer les doigts (pour les extrémités, les gants et chaussures chaudes sont plus que conseillés).

Aujourd'hui, pour mon dernier jour à Nagano, l'hôte des Jeux Olympiques de 1998 se prépare pour impressionner le comité Olympique et soutenir la candidature de Tokyo pour les JO d'été de 2024.

Les lanternes ont été repliées et entreposées au bords des trottoirs, et petits et grands sont de sortie pour profiter des animations.
Certaines rues sont entièrement décorées avec des drapeaux qui volent au vent, des chaises et tables sont disposées ici et là pour partager un repas au soleil et ne rien manquer du spectacle.
Sur une scène, les artistes se succèdent : du chant, du tango, des musiciens traditionnels (koto, shamisen)… Parfois, lorsque l'espace n'est pas suffisant, les groupes envahissent la rue. J'ai adoré les percussions japonaises qui font résonner les cœurs du public à l'unisson.

Un peu plus loin, je vois que les bus sont gratuits pour l'occasion et qu'une navette mène à la patinoire Olympique où avaient lieu les compétitions de patinage de vitesse. Bien entendu, j'aurais préféré aller à la patinoire de mes patineurs préférés, mais comme celle-ci est fermée, alors j'embarque pour le grand anneau de vitesse.
Le bâtiment est immense. L'intérieur est impressionnant et me fait sentir minuscule. Des sculptures de glaces sont exposées dans un coin, le public est invité sur la glace et un musée olympique n'attendait que mon arrivée pour faire apparaitre Oksana Grishuk et Evgeny Platov sur l'écran. Organisation parfaite. Je soutiens officiellement leur candidature.

Et voilà, il est temps de récupérer mes bagages pour prendre le train et poursuivre ma migration vers le sud, jusqu'à Kumamoto, à l'Ouest de l'île de Kyūshū (la plus méridionale des quatre îles principales du Japon, la troisième par sa taille).
Un premier train me mène jusqu'à Tokyo, où je prends un train de nuit car le voyage est long. J'y ai ma propre cabine avec escalier privé, pantoufles et pyjama, vitre panoramique pour observer les étoiles… le seul hic, comme d'habitude : la climatisation en japonais que je n'arrive pas à régler et qui fait que je suis à deux doigts de mourir de froid toute la nuit. Au moins, comme ça, je me réveillerai à temps pour mon 3ème changement de train très tôt demain matin.

Bonne nuit et à plus loin !

Les photos du jour :

Commentaires

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