Aujourd'hui, il va faire froid, très très froid et gris, avec de la neige. Comme il me reste encore un ticket dans mon City Pass, je décide de m'en servir et de prendre le bus pour le musées des sciences, à 1 heure de mon hôtel. Le métro et les bus étant chauffés, ça me semble être un bon plan.
Quand j'arrive, le musée des sciences est déjà envahi par des classes turbulentes qui font la course dans les escalators, crient dans toutes les salles, et testent la robustesse du matériel. Il y a mieux pour se concentrer sur la lecture des panneaux, mais bon, au moins c'est vivant et ça n'a rien à voir avec certains de nos musées poussiéreux.
ici, on peut tester, toucher, appuyer sur des boutons pour faire du bruit, répondre à des questions, faire voler des papiers, voir des vers dans du formol, observer une tornade se former, jouer à l'employé d'un centre de tri sélectif, se faire enfermer dans un espace réduit tout noir qui se réduit encore et encore pour se mettre dans la peau d'un immigrant clandestin, voir les planètes en 3D, remplir un questionnaire qui me dit que non, je ne suis pas unique et que 13 personnes passées dans ce musées ont exactement les mêmes caractéristiques que moi (type d'empreinte, couleur des yeux, des cheveux et de peau...)... ça, c'est un peu déprimant, parce que j'aimais bien l'idée d'être unique... mais en y réfléchissant, je reste quand même unique parce que les 13 autres personnes aux mêmes caractéristiques physiques, n'ont pas mon nom et mon histoire... ouf... je suis encore moi.
J'ai pu participer à l'animation "fais ton sac à dos pour une rando en montagne". D'après les conclusions des animateurs, j'aurais pu survivre à l'expérience du jour car, oui, j'ai emporté ce qu'il fallait : de quoi rester au chaud et au sec, de quoi manger, de quoi boire... il semblerait que ma grande expérience de remplisseuse de valise m'ait permis de briller en public. YES !
Après quelques heures à apprendre un peu de tout sur tout, je repars vers le grand froid, reprends le bus, le métro et rentre me réchauffer à l'hôtel.
La nuit tombée, je tente une sortie photo by night, mais il neige et les flocons s'acharnent à venir s'accrocher sur mon objectif, de préférence en plein au milieu de la face avant pour être sur la photo. Quand il y en a 2 ou 3, c'est joli : ça fait de jolis halos, mais ça devient vite n'importe quoi. Je ne sais pas si c'est la neige ou la ville, mais les gens que je rencontre sont bizarres (mais sympas) : 3 gars me demandent de les prendre en photo, un autre qui passait par là me demande si une photo que je suis en train de prendre est bien sortie...
Il est temps de retourner à l'hôtel pour le concert du soir.
Commentaires
Avez-vous ri, pleuré, eu envie de partager une expérience en me lisant, ou aimé les photos... ou pas... et si vous m'écriviez un petit mot ? Les questions sont les bienvenues même si je ne suis pas sûre d'avoir la réponse