Aujourd'hui, c'est mon vrai premier jour à Budapest. J'ai décidé de commencer ma visite par le quartier du château, et plus précisément par la galerie Nationale Hongroise, grand musée dédié aux artistes hongrois. Le ciel est gris au moment de mon départ de l'hôtel, puis devient sensiblement plus humide à ma sortie du métro. N'écoutant que mon courage légendaire, je poursuis ma route à pied en direction du musée, traversant le Danube, non pas en marchant sur l'eau tel Moïse, mais en empruntant le Pont aux Chaines, sorte de Brooklyn Bridge miniature. Le moment aurait pu être savoureux, mais la pluie glacée qui me tombe sur le nez, le ciel gris et l'aspect lugubre de la ville encore plongée dans l'hivers (la neige en moins) on raison de mon moral et je me demande vraiment ce que je suis venue faire ici.
En arrivant en bas de la colline du château, je vois sur ma gauche le chemin en zig-zag qui permet de monter à pieds jusqu'au musée, et je vois aussi pile en face de moi le funiculaire qui rejoint également le musée... un luxe qui coûte 850 forints (soit 5.30 euros) pour 30 secondes de voyage. Le tarif est franchement abusif, mais j'en ai trop assez de la pluie. J'en avait déjà plein les bottes en partant de Montpellier, faut pas m'en rajouter une vague ici !! Me voilà donc dans mon funiculaire à moi toute seule avec mon nuage noir au dessus de la tête. Les autres touristes sont encore en train de dormir ou sont partis exercer leurs talents de touristes dans un endroit plus ensoleillé, et je me retrouve toute seule en haut de la colline, 10 minutes avant l'ouverture du musée, et sans aucune envie de sortir mon appareil photo (il a oublié son maillot de bain). A 10h00 les portes du musée se sont ouvertes et j'ai couru dedans. Première arrivée, première servie : avec mon billet en main, j'entre fièrement dans le musée. Du gothique au XXème siècle, la collection offre un panorama complet (et de très bonne qualité) de l'art Hongrois.
Malheureusement, toutes les bonnes choses ayant une fin, il arriva un moment où toutes les salles avaient eu l'honneur de ma visite, et je dû me résoudre à partir. Armée de mon parapluie, je descendis la colline avec mes pieds en maudissant les nuages percés qui mouillent les z'honnêtes gens.
Je pris la sage décision de faire des courses au supermarché en face de l'hôtel puis de me cuisiner un bon petit plat. Puis je me suis fait une bonne boisson chaude, puis j'ai pris une autre décision : étant en vacances, j'ai le droit de me reposer et du coup, je ne suis plus ressortie de l'hôtel de l'après-midi et ai préparé un programme pour le restant de mon séjour ici, limitant au maximum le nombre de secondes passées en dehors des musées.
Commentaires
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