Mystères de Pékin et Harbin

Mon deuxième premier jour à Pékin

Deuxième voyage à Pékin. Je redécouvre la ville qui me semble à la fois familière et toute nouvelle. Le quartier de mon hôtel est le même que pour mes 2 premières nuits en 2009, mais je ne l'avais pas vraiment visité à cause de la pluie. Là, le soleil est au rendez-vous, malgré le froid (relatif et très supportable) et surtout, la pollution (ça pue et c'est brumeux!).

Ma valise posée à l'hôtel, je me lance direct dans une visite en règle des environs : je commence par ZhongLou (la tour des tambours). En arrivant, je vois déjà que les chinois sont un peu décalés par rapport à notre mode de vie occidental : oui, ici, c'est tout à fait normal d'apprendre à danser le tango en pleine rue, et oui, c'est aussi normal de promener son gamin en l'habillant en poussin, le tout sans éprouver la moindre honte. No problemo.
Ma visite me fait brutalement revenir à la dure réalité : la tour est très vieille et très haute, alors devinez quoi ? Il faut escalader tout ça ! ça fait vraiment beaucoup de marches, mais ça vaut le coup car une fois en haut, un mini-concert de tambours commence et me voilà en Chine pour de bon, avec les yeux et les oreilles. La fin du concert était plutôt drôle car tout le monde a applaudi avec des gants, donc on voyait plein de mains s'agiter, mais sans aucun son.

GuLou (la tour de la cloche) est de l'autre côté de la place et est à gravir marche à marche également... ça commence à être compliqué comme vacances reposantes. En haut, point de concert, mais un joli poisson qui aimerait bien venir faire du nez à la grosse cloche, et un panorama à 360° sur la ville entière puisqu'elle est entièrement plate.

Un peu plus loin, j'arrive au lac Houhai, tout gelé !! C'est beau !! J'ai envie de marcher sur la glace, mais c'est pas autorisé : des gars qui bossent dessus pour installer luges et plateformes crient après les passants qui s'y aventurent, et moi, je n'ai pas vraiment envie ni de me faire insulter en chinois ni passer à travers la glace, alors je me contente de regarder en rêvant.

Je finis par un voyage dans le temps, en arpentant les hutongs (les ruelles bordées de petites maisons anciennes) en large, en long et en travers - sans me perdre, jusqu'à mon hôtel... Houra !!!! Une petite danse de la joie et au lit ! ça fait 2 jours que je n'ai pas dormi, alors je commence à être fatiguée. Bonne nuit.

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Le jour où j’ai vu l’empereur de Chine et des équilibristes

Visite d'une ancienne tour des remparts de Pékin, passage dans la rue de la bouffe bizarre : Wangfujing, avant d'aller au musée National de Chine. Retour de bonne heure à l'hôtel pour ensuite aller voir un spectacle d'acrobates et contortionnistes et finir par un bol de nouilles délicieuses près de mon hôtel.

Encore une journée bien remplie !

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Le jour où j’ai visité la moitié de la Chine sans quitter Pékin

Ce matin, je décide d'aller revoir le Bird Nest, le stade olympique des JO de 2008, que j'avais admiré de nuit lors de mon premier voyage et qui se trouve à quelques stations au nord de mon hôtel. Maintenant, pour accéder à la zone olympique, il faut passer par des portiques de sécurité, comme partout ailleurs en ville (métro, musées, gare...), alors qu'il y a 6 ans, on pouvait aller et venir en toute liberté.

La pollution est importante et le port du masque est très fortement recommandé (j'en tousse encore rien que d'y repenser). Le stade et la piscine sont dans le brouillard et une odeur acre. Manque de bol, juste à côté d'ici, se trouve un musée à ciel ouvert que je comptais visiter : le Musée des Nationalités de Chine.

Ira ? Ira pas ? Tant pis pour mes poumons, je prendrai un grand bol d'air pur à mon retour en France, et j'y vais, en sachant que je vais passer le reste de la journée à respirer un air toxique.

Dans un grand parc, on y trouve des bâtiments construits aux quatre coins du pays et transportés à Pékin. Je n'avais jamais réalisé que la Chine regroupait autant de nationalités différentes. Malheureusement, l'Ouest de la Chine, que j'ai visité, se trouve dans la moitié du musée fermée lors de ma visite, mais la moitié qui reste m'occupe jusqu'au début de l'après midi. Je passe des tipis en écorce de bouleau du Heilongjiang, au nord du pays et où je vais aller dans quelques jours, aux maisons en pierres d'ethnies de montagne, en passant par une rue d'un village népalais.

Une colonie de chats a élu domicile dans le parc et se fait nourrir par les employés. En promenant, j'en ai vu un peu partout, parfois roulés en boule au soleil,  dans les maisons ou le nez dans leurs croquettes. Alors que le musée organise habituellement des démonstrations de danse, de chant ou autres ateliers, en période hivernale, il n'y a pas beaucoup d'animation. La seule que j'ai vue était très décevante : il s'agissait d'apprendre des danses d'une ethnie (je ne sais pas laquelle car tout était en chinois) et les employés du parc portaient des doudounes ou des survêtements par-dessus leurs costumes... ça ne faisait vraiment pas pro, d'autant plus qu'ils avaient l'air de s'ennuyer ferme pendant les danses.

Après cette visite, j'avais décidé de voir le musée des costumes, mais j'ai perdu mon après-midi à y aller (c'est très loin du métro et sans aucune indication) pour finalement trouver porte close.

Pour me remettre, je finis la journée dans un resto pas loin de mon hôtel, car il y a quelques photos de plats au-dessus du comptoir que je peux montrer pour commander mon repas (j'ai remarqué après coup que c'était un resto coréen). Ce soir, c'est une marmite bouillante de riz, soja, carottes et blancs de seiche. C'est pas le meilleur plat que j'ai mangé ici, mais c'est bon quand même.

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Le jour où j’ai vu des tanks et plein de bouddhas à Pékin

Entre une visite du Temple des Cinq Pagodes (Wuta Si) et du Temple du Nuage Blanc (Baiyunguan), je suis passée visiter le musée de l'Armée, où j'ai fait sensation auprès des visiteurs locaux, visiblement très peu habitués à voir des non-asiatiques. Du coup, on m'a beaucoup dévisagée et prise en photo... éclats de rire garanti des deux côtés !

Pour finir la journée, après m'être faite inviter à manger par les employés de l'hôtel, j'ai fait un tour pour voir les lumières de la ville, dans le quartier de la Cité interdite et de Tian'Anmen : le Nouvel Opéra de Pékin (Xin Gejuyuan), dessiné par l'achitecte français Paul Andreu, qui ressemble à une énorme goute d'eau de métal et de verre posée sur l'eau. Puis, d'un coup de métro (ça ne fait pas mal), je me suis rendue dans le quartier moderne de Guomao respirer le bon air pur. Là, il devient difficile de respirer et de voir le haut des buildings tellement la pollution est importante, mais les lumières brillent et c'est beau !

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