En route pour Kristiansand et la Tall Ships Race 2015
Pour une fois, pas de réveil avant l’aube car mon avion décolle à 10h20 et mes affaires sont prêtes. Cette dernière nuit à Montpellier a été rude à cause de la chaleur et je suis épuisée. Ce qui me permet de survivre, c’est que je sais que ce soir, il fera frais. Oui, frais ! 9°C annoncés, chose promise, chose due !
J’ai renoncé à n’avoir qu’un bagage cabine because avec mon matériel photo, l’ordinateur et mon duvet pour le bateau, c’était pas possible. J’en profite pour vous dire un secret : une goPro, c’est petit, mais ça prend beaucoup de place à cause des accessoires.
C’est parti ! Je monte à bord de la navette de l’aéroport de Montpellier et décide de faire rire le chauffeur en lui proposant un voyage dans le passé grâce à ma carte d’abonnement qui n’existe plus aujourd’hui… sauf qu’il n’a pas de stylo pour écrire la date et au final je voyage gratos. Ma carte 10 voyages n’est pas prête de se terminer.
Dans le bus, j’en profite pour parler russe avec ma voisine de siège, qui part aux Pays-Bas, où j’étais en mai dernier. Le monde est tout petit petit.
Au programme du jour, 3 vols (avec wifi!!) avec la compagnie Norwegian : Montpellier - Copenhague - Oslo - Kristiansand. Une vraie expédition, et ce n’est que le début du voyage !
La température baisse dès ma première escale où les manches longues sont bien plus nombreuses que les courtes.
Oslo a organisé plein d’activités pour que je ne m’ennuie pas pendant l’escale : récupération des bagages obligatoire pour les dédouaner et les re-déposer beaucoup trop plus loin à l’étage au-dessus, re-passage des contrôles de sécurité et, même si le portique est resté au vert, j’ai eu droit à la totale : palpation, quittage de godasses et questions en norvégien… j’ai eu peur d’être recalée à cause du dernier point, mais j’ai eu l’autorisation de poursuivre mon chemin. Le gars m’a dit que c’était un contrôle aléatoire, mais moi qui ne suis jamais allée à Toire, je trouve que ça me tombe très souvent dessus.
En ce qui concerne le dédouanement des bagages, heureusement que je suis allée jusqu’au tapis roulant car qu’on m’avait dit à Montpellier et à la sortie de l’avion que mon billet indiquait que je n’avais pas à m’en occuper avant d’arriver à destination. J’aurai eu l’air maline sur mon bateau avec un appareil photo et ni couchage ni fringues !
L'air est effectivement plus frais à Kristiansand que chez nous.
Je revis.
En plus, tout est vert, c'est beau !
En l'absence des propriétaires, je suis accueillie - en français - par des allemands dans la jolie petite maison où j'ai loué une chambre, histoire de vivre ces prochains jours comme une vraie norvégienne (avec en prime, Mons, un adorable chat à caresser).