Le jour où la mer était plate comme l’eau de ma baignoire
Vous n'auriez pas une pièce pour redémarrer la mer ? Aujourd'hui elle est toute dégonflée.
On nous a réveillés à 3h30 pour notre quart de 4h à 8h et là, je me demande pourquoi on est debout : notre bateau n'avance pas faute de vent et on nous apprend que tous les navires derrière nous sont en train de dériver plus loin et qu'ils ont pour la plupart manqué le 2ème point de repère de la course, ce qui va les obliger à manœuvrer lorsque le vent reprendra. Le Kruzenshtern utilise son moteur, ce qui signifie très probablement qu'il a abandonné. Le navire de la marine brésilienne, lui, a jeté l'ancre pour rester bien positionné par rapport au point de repère.
Vous voyez, la galère du jour, c'est qu'il n'y a pas de vent et donc pas grand chose à faire... mais l'équipage du Christian Radich nous montre les instruments de navigation pour analyser le vent et le positionnement des autres navires, puis on a un cours de nœuds. C'est rigolo et ça fait passer le temps, en plus on est assis par terre sur le pont.
La course est officiellement arrêtée à 14h pour que tous les voiliers soient en mesure d'arriver à temps à Aalborg pour le début des festivités.