Cruels horaires de bus. Le bus direct pour Erice (ville médiévale dans les hauteurs de Trapani) passant à 8h30, je dois me lever à 7h pour avoir le temps de me préparer, boucler un nouvelle fois mon sac à dos, l'enfermer dans la malle à bagages de l'hôtel et petit déjeuner au bar du coin, lequel petit-déjeuner n'était pas vraiment équilibré mais assurément très bon : un cappuccino (avec un sourire chocolaté dessus) et un croissant fourré au... Nutella !! Miaaaam !!! J'en ai plein les doigts mais c'est un pur délice. Vingt minutes et 90.000 calories plus tard, j'avais 30 minutes d'avance sur le bus. Du coup, j'opte pour la version bus urbain + téléphérique. C'est plus cher(1,20 + 6,5 euros), mais c'est plus rigolo.
Les maisons de Trapani deviennent de plus en plus petites et on découvre peu à peu les salins, des bâteaux de toutes tailles et la mer turquoise et bleu marine.
Erice, bien défendue par ses remparts, est un dédale de ruelles pavées (et ombragées, ce qui les rend encore plus agréables en cette saison) et de jolies petites maisons de style siculo-normand dont certaines sont particulièrement bien décorées. On y trouve également un nombre étonnant d'anciennes églises et le Castello del Venere, un château construit par les normands au XIIème et XIIIème siècles sur les ruines d'un temple dédié à Vénus.
Ce petit tour fini, il est l'heure de redescendre au niveau de la mer pour récupérer les bagages, déguster une bonne glace italienne faite maison à la pistache avec des morceaux de pistache dessus avant de prendre le bus en direction d'Agrigente, au sud de la Sicile.
Excellent repas à la Trattoria Concordia avant d'aller profiter du calme de l'hôtel Locanda di Terra, bien caché derrière son magnifique jardin rempli de palmiers, de petites fleurs et autres plantes (voir la photo dans l'article de demain).