Visite de la ville médiévale d'Agrigente, du musée d'archéologie et de la Vallée des Temples (grecs).

Le programme est toujours aussi chargé : dernière visite à Agrigente (le monastère del Santo Spirito), puis départ en bus vers Catane, à l'est de la Sicile, au pied de l'Etna.

A Catane, découverte du marché alimentaire à côté de l'hôtel pour chercher du ravitaillement et promenade enville.

Demain : Syracuse.

Excursion d'une journée à Syracuse au départ de Catane, avec un départ en bus à deux pas de l'hôtel.

La ville est splendide et est entourée d'une mer bleue et transparente qui  invite à la baignade.

Syracuse est divisée en deux : la terre ferme et Ortygia, l'île reliée au continent par 3 petits ponts et qui correspond au coeur historique.

Ortygia est un dédale de jolies ruelles et son plus beau joyau est le Duomo (la cathédrale), un ancien temple grec dédié à Athéna, dont les colonnes doriques sont encore visibles.

C'est sur la terre ferme que l'on trouve les traces les plus anciennes de la ville, fondée par les Corinthiens en  734 av. JC. Syracuse était connue pour être la plus belle ville de l'Antiquité et son pouvoir et son prestige rivalisaient avec ceux d'Athènes.

Aujourd'hui, le parc archéologique renferme un théatre grec au sommet d'une colline avec vue sur la mer, un théatre romain au milieu des pins, la Latomia del Paradiso, carrière d'où étaient extraites les pierres qui servaient à construire la cité (et où furent retenus prisonniers 7.000 athéniens en 413 av. JC lors de la guerre du Péloponnèse, alors que Syracuse était l'alliée de Sparte), l'Orecchio di Dionisio, une grotte à l'accoustique remarquable de 23m de haut par  65 de long.

Comme je le craignais,  le tour sur l'Etna, étape que j'attendais avec le plus d'impatience, s'est déroulé dans la brume. Le guide, un ethnologue,  était fort intéressant, mais la vue très décevante.

Visite de la somptueuse cathédrale de Monreale, dans les hauteurs de Palerme en début de journée.

Après cela, j'ai visité l'endroit le plus étrange et dérangeant de ma carrière de touriste : les catacombi dei Cappuccini. Non, ce ne sont pas des catacombes où on vous sert un cappuccino, mais un endroit où reposent les corps momifiés ou les squelettes de 8.000 palermitains  morts entre les XVII et XIXème siècles. Certains sont tellement biens conservés que s'en est un tantinet dégoutant, mais il parait que c'est une visite incontournable à Palerme, alors  voilà, c'est fait.

Pour me remettre de mes émotions, une très agréable promenade dans le jardin de la Villa Giulia et au jardin botanique.  La batterie de mon appareil photo a eu du mal à suivre tellement c'était beau et vert avec des libellules et des tortues et des cactus et des ficus géants et des fleurs partout et tout et tout... j'ai même ramassé des goyaves par terre qui sentent tellement bon qu'elles ont parfumé mon sac pour toujours ( et je tiens à ajouter que ce sont les perroquets verts qui ont fait tomber les goyaves, pas moi !).

Retour dans le quartier de l'hôtel pour une visite de la Chiesa di San Giovanni degli Eremiti (de style normand, et surmontée de dômes rouges) et son cloitre verdoyant où se mélangent orangers, kumkats, cactus, palmiers et autres arbres.

Fin de la journée au resto le plus proche pour un nouveau repas délicieux.