Le jour où j’étais dans les îles finlandaises de Seurasaari et Suomenlinna

Cela fait plus d'une semaine maintenant que le temps est idéal pour des vacances : chaud mais pas trop et ciel bleu pur.  J'en suis encore toute étonnée le matin en me réveillant... dès que le jour se lève, soit 4h du matin. Je dois dormir seulement 3 ou 4h par nuit depuis près de 2 semaines à cause de la lumière et je commence à être sérieusement épuisée et à avoir besoin d'une vraie nuit de sommeil de 24h.

En attendant de jouer les marmottes (ce que je compte bien faire à mon retour en France), je reste motivée et décide de profiter du beau temps tant qu'il est là  car on ne sait pas s'il fera encore soleil demain :  aujourd'hui, je prévois de passer la journée dehors, dans les îles. Non, pas des îles avec des palmiers et des crabes, mais des îles avec des pins et des canards sauvages noirs et gris venant du nord.

20-musee-naturePremière îles au programme : Seurasaari, où se trouve le musée d'ethnographie en plein air... oui, encore ! Je n'y peux rien, j'adore les musées avec des baraques en bois et des vieux trucs dedans - et j'en ai encore un de prévu à Riga. En traversant Helsinki pour aller sur cette île, j'ai croisé 2 girafes qui prenaient un café au balcon du musée d'histoire naturelle, comme quoi, il faut toujours garder l'oeil ouvert même quand l'architecture d'une ville n'est pas super joyeuse.

20-seurasaari-samovarLe bus me dépose juste devant un charmant pont de bois qui mène à l'île de Seurasaari. En train de patauger en contrebas, 2 canards se causent bruyamment et n'ont pas l'air d'accord... bonjour l'ambiance ! J'ai l'impression de pénétrer dans une forêt. Des joggeurs passent par là ainsi que des familles. L'accès à l'île est en fait gratuit et l'on peut voir toutes les maisons de l'extérieur sans débourser un centime. Seule l'entrée dans les maisons est payante, mais c'est compris dans mon pass, donc j'entre partout... où c'est ouvert. Je ne sais pas si c'est parce que c'est encore tôt dans la saison touristique ou si c'est toujours comme ça, mais seules 4 maisons étaient ouvertes. Heureusement, un gentil écureuil est venu me tenir compagnie et me regardait d'un air étonné depuis son arbre. Après un tour de l'île, il commençait à faire faim et j'ai donc cherché un coin sympa avec vue sur les îles des alentours, du soleil et un rocher, sur lequel je me suis assise, j'ai dégainé mon sandwich et ai fait une pause miam des plus agréables, sous l'oeil attentif d'une oie sauvage guettant en vain l'instant où je laisserais tomber mon sandwich.

Il est difficile de partir d'un endroit aussi paisible, mais il faut bien continuer la visite et reprendre le bus en direction du sud. A mi-chemin, un retraité est monté dans le bus, son matelas gonflable sous le bras... faut dire qu'ici, les parcs sont nombreux et que tout le monde se met en maillot pour se faire bronzer. Le mythe du nordique blanc comme un cachet d'aspirine vient de voler en éclats. Paf !

L'île de Suomenlinna... dernière vue de FinlandeMe voici enfin dans le port d'Helsinki où je prends le ferry pour Suomenlinna , une forteresse maritime monument national et faisant partie des trésors culturels de la Finlande, classée au Patrimoine mondial de l'Unesco. Construite il y a plus de 250 ans, elle a participé à la défense de 3 états différents : la Suède, la Russie puis la Finlande.
Aujourd'hui, en suivant le chemin de ronde autour de l'île, on voit encore des canons, le bastion de granit autrefois réputé imprenable, la cale sèche où furent construit de nombreux bateaux de guerre, un vieux sous-marin et beaucoup de gens qui se font bronzer, au calme sur une pelouse verdoyante. Après avoir bien marché, je reprends le ferry en direction du continent, trop heureuse de pouvoir m'asseoir tout en regardant le paysage défiler : îlots, petits bateaux, grands bateaux, énormes bateaux, mouette... y'en a des photos à faire !

En arrivant dans le port, je prend la décision ultra héroïque de visiter encore un musée : le musée Ateneum qui fait partie des musées de la Galerie Nationale Finlandaise et qui comprend des oeuvres finlandaises de 1750 à 1960 et des oeuvres internationales du XIXème siècle aux années 50. J'ai vraiment du mal à accrocher avec l'art scandinave que je trouve très froid et parfois souvent  même assez torturé.

Je ressors de là avec une seule envie m'allonger !!! Direction l'hôtel, en tramway car à pied ce n'est plus possible, j'ai trop marché pour aujourd'hui.

Les photos du jour :

Commentaires

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2 commentaires sur “Le jour où j’étais dans les îles finlandaises de Seurasaari et Suomenlinna”

  1. Ro dit :

    Compliments pour les chouettes photos et le récit agréable qui nous permet de t'accompagner. Nous avons hâte de te revoir (en vrai) mais profite bien de ton voyage, nous sommes à tes côtés!
    Si chaty veut profiter de ton transport pour rendre visite à ses cousins du sud, il sera le bienvenu.
    Tu as plus de chance que nous avec les girafes qui ont l'air plus conviviales qu'au Lunaret

  2. Sandrine77 dit :

    De mon côté, je ne suis pas trop pressée de rentrer, mais vous commencez à me manquer. Peut-être que dans 2 jours mon téléphone recommencera à pouvoir téléphoner, qui sait ?
    Chaty avait l'air de bien aimer sa forêt sur son île et risquerait de trouver le sud un peu sec.
    Mum m'a dit pour les girafes de Montpellier. Il parait qu'elles ne sont même pas venues vous saluer. Vraiment, la politesse, c'est plus ce que c'était, mon bon monsieur.

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