Cap sur la Baltique

Jour -2 : Baltique, j’arrive !!

Bientôt le départ et c'est encore un peu le bazar sur le site.
J'avais espéré avoir le temps de finir le nouveau design avant de partir, mais évidemment, quelques gros moments de stress sont venus perturber mon planning. Le pire de tous a été d'avoir à faire opposition sur ma carte bleue 7 jours avant de partir car mon relevé indiquait des opérations que je n'avais pas faites... il s'est avéré que ma carte était utilisée à mon insu au Canada !!! Le challenge a été d'obtenir une autre carte dans les temps.  Mais comme dans mon malheur,  j'ai de la chance (et une  Supermaman qui travaille dans ma banque),  le bout de plastique à puce est prêt et m'attend en Avignon, 1ère étape de l'aventure. Pendant quelques jours, vous pouvez m'imaginer en train de cauchemarder sur ce que deviendraient mes vacances sans carte bleue... 1 mois sans pouvoir retirer d'argent en voyageant dans 5 pays ayant tous des monnaies différentes... rien que d'y penser, j'en frémis encore. Un gros soupir de soulagement, une bonne séance de relaxation et il est largement l'heure de commencer à préparer ma valise.

Je m'excuse donc d'avance pour les bugs qui trainent très certainement ici et là sur le site (et pour les pages inachevées)  et je vous laisse pour ajourd'hui. A +

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Le jour où j’ai laissé Avignon derrière moi

Aujourd'hui, c'est le jour J, celui du grand départ !
Le décollage du bus est prévu à 11h45, et je n'ai donc pas  à tomber du lit brutalement avant le premier rayon de soleil. J'ai même le temps de petit-déjeuner en famille, de faire tout mon repassage et voilà, direction la gare routière et la cité des Papes.
A 11h15, mon carrosse est avancé et je me débarrasse de ma valise en l'abandonnant à son triste sort dans la soute et je continue à papoter jusqu'à 11h45, heure fatidique où il faut s'assoir à sa place et ne plus bouger jusqu'au lendemain soir.

A mon grand étonnement, dans le bus nous avons des gens qui vont jusqu'à Milan !! Je ne sais pas par où ils vont nous faire passer pour aller jusqu'en Pologne ??!!? Je pensais au départ que l'on partirait vers le grand Nord de la France (Dijon puis Strasbourg, quoi !) et que l'on traverserait l'Allemagne puis l' Autriche, et après j'savais pas trop (mais comme je fais confiance aux chauffeurs, j'avais pas trop peur). En fait, nous partons dans la direction opposée :  Marseille (où nous gagnons un tour de ville gratuit incluant la gare St Charles, la Canebière, Le Vieux Port... ), Nice puis, après avoir eu un contrôle de la douane,  nous longeons la côte Italienne jusqu'à Gênes (que nous contournons), et là, nous remontons vers Milan. Il fait déjà nuit depuis longtemps quand nous y arrivons et il n'y a rien à voir de toute façon car nous nous contentons de déposer nos italiens sur un parking  excentré.

Pendant la nuit, j'ai du mal à voir les panneaux routiers à travers le rideau tiré mais, à un moment, j'ai réussi à apercevoir une direction que je connais bien : Udine !! Drôle de route pour aller en Pologne, mais bon, je ne vais pas me plaindre auprès des chauffeurs car ils seraient capables de ma laisser sur le bord de la route (ce qui, pour être honnête, ne m'enchanterait pas vraiment!).

Les photos du jour :

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Le jour qui ressemblait à du déjà-vu

Ce matin, lorsque le jour s'est levé, j'ai eu l'impression d'être revenue au mois de mars... j'étais de nouveau sur la route en Autriche, en direction de Vienne ! Non, cette fois, il n'y a pas de neige, mais le ciel est gris et tout triste  de me voir passer sans m'arrêter.

Je ne vais pas me laisser abattre par la grisaille et je dégaine ma brique de lait au chocolat tout en grignotant mon pain au choc'. Rien à dire, ça fait du bien !

La pause de 15 minutes à Vienne est salvatrice : enfin mes pieds sont par terre et mes jambes peuvent bouger !!! J'avais des doutes sur ce dernier point mais me voilà rassurée et prête à retourner à ma place pour la suite.
Après Vienne, nous continuons sur la route de Budapest Bratislava (c'est effrayant de passer 2 fois au même endroit si loin de chez soi en l'espace de 2 mois), croisant de nouveau mon champ d'éoliennes dont les pieds sont désormais couverts de fleurs jaunes.

Nous arrivons à Bratislava par la banlieue, et le moins que l'on puisse dire, c'est que je n'ai pas les mêmes goûts que les slovaques en ce qui concerne les couleurs (heureusement pour moi!!!). Ils ont peint les immeubles de toutes les couleurs... certaines sont bien (2 ou 3, pas plus), mais il n'y en a pas 2 qui vont ensemble !!!! C'eut été criminel d'infliger un mauvais goût pareil à mon appareil photo, donc je ne suis pas en mesure de vous montrer ce spectacle, mais j'en ai encore mal aux yeux.
Ce côté de la ville a totalement changé, mais en revanche, l'autre rive a l'air d'être restée elle-même... à l'exception du château, autrefois jaune et aujourd'hui blanc.

Après Bratislava, c'est la fin des autoroutes et il me semble que nous avons fait 3 fois le tour du pays en zig-zag sur les petites routes, passant sur un pont, puis dessous, puis sous un autre, puis à côté d'un autre encore en construction... j'ai soudain des doutes sur la date d'arrivée... je ne sais pas si c'est aujourd'hui ou l'année prochaine à la même date. Nous finissons par nous arrêter au milieu des montagnes, dans un resto routier / cafétéria. Je fais ma B.A. du jour en commandant mon plat et mon café en slovaque et je ne fais pas répéter la caissière qui me dit le prix du plateau. Fière de moi, je vais m'assoir à ma table avec vue sur une rivière sur laquelle vient se refléter une montagne vert tendre, et je déguste ma cuisse de poulet format XXL (le poulet géant des Tatras, vous connaissez ?) accompagnée de ses légumes. Un vrai délice. Le cappuccino aussi.
Le tout pour 4,04 euros. A ce prix j'y retournerais bien, mais je n'ai pas noté l'adresse.
A noter au passage : nos amis slovaques sont passés à l'euro l'an dernier, ce qui m'arrange bien aujourd'hui parce que je n'avais pas prévu un passage dans le coin.

Toutes les bonnes choses ayant une fin, nous reprenons la route en direction de la Pologne. Vous savez quoi ? On a fini par y arriver !!! C'est miracle ! Nous passons par Zakopane sans avoir droit à une visite et filons en direction de Cracovie. Là aussi, pas de tourisme au programme et pas de Vistule ou de château à l'horizon... juste un petit parking totalement excentré  sur lequel attendent quelques bus et mini-bus. J'apprends par hasard que je dois changer de bus si je veux aller jusqu'à Varsovie, et là, c'est le drame : en récupérant ma valise, je découvre qu'elle est totalement recouverte de ce que j'imagine être du sirop (rouge et poisseux).
AAAAAAAAAAaaaaaarghhhh!
J'ouvre et je découvre que le sirop ne s'est pas contenté de l'extérieur de ma valise, mais a aussi décidé de faire de grosses tâches sur mes fringues ! La poisse a encore frappé, et cette fois-ci dans tous les sens du terme.

Nous arrivons à Varsovie avec juste une petite demi-heure de retard (ça me parait dingue après un aussi long trajet). Un couple de français venus chercher mon seul compagnon de voyage ayant résisté d'Avignon à Varsovie (les autres nous ont quitté tout au long de la route) m'offrent très gentiment un ticket de bus, ce qui m'arrange bien car le distributeur me tend 5 billets de 100 zloty, pas très pratiques pour acheter un ticket à 2 zloty. Ils me montrent aussi l'arrêt de bus que j'avais vu sur Google maps depuis chez moi et quelques minutes plus tard, me voilà de nouveau à bord d'un bus (n°523) en direction de mon hôtel pour les 20 dernières minutes de route de la journée.

Je trouve assez facilement mon hôtel... après avoir demandé en polonais à un môssieur qui promenait son chien. L'endroit est encore plus joli que j'imaginais, et tout est super clean. La cuisine a tout ce qu'il faut : frigo, micro-ondes, plaques à induction,  four et toute la vaisselle qui va avec. En plus, le petit déj' est compris et,  détail important après ma mésaventure d'aujourd'hui :  la lessive aussi, tout comme le sèche-linge !! Il suffit de mettre son linge dans la corbeille et le lendemain matin, on récupère tout sur l'étagère voisine ! Il n'y a plus qu'à croiser les doigts pour que les tâches partent.

Comme ma valise ne passe pas à la machine, je lui fais prendre une douche avant de la mettre sur le balcon (et oui, j'ai un balcon, na!) et de me mettre sous la couette.

Les photos du jour :

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Le jour où j’ai cru qu’il ne pleuvrait pas sur Varsovie

Et oui, j'y ai cru, mais je me suis trompée.

Les textes viendront demain.
Le programme d'aujourd'hui : visite du  château, promenade dans la vieille ville et ballade jusqu'à la citadelle (fermée le mardi) et tentative de visite du musée de la ville (fermé pour restauration du bâtiment - seule une exposition temporaire est proposée)

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Le jour où j’ai cru qu’il pleuvrait sur Varsovie

La météo avait annoncé de la pluie et moi j'ai espéré de toutes mes forces qu'un ciel bleu limpide apparaisse... au final, la journée s'est écoulé sous un plafond gris, mais aucune goutte n'est venue s'écraser près de moi. Ouf ! Je dirais bien que j'ai eu chaud, mais l'expression serait bien mal choisie : ici, le mercure ne va pas exploser le haut du thermomètre  et nous sommes loin des 30°C de la semaine passée. Les chaussettes, le pull et mon imperméable sont les bienvenus, tout comme mon foulard qui ne me quitte plus.

Je vous entend trépigner d'impatience, curieux de savoir ce que j'ai bien pu faire aujourd'hui. Je vous raconterais volontiers une histoire à 2 balles pour vous embêter, mais voilà, il se fait tard et j'ai sommeil, donc ça va être bref.

J'ai commencé par prendre le bus 515, celui qui va tout droit de mon hôtel au Palais Lazienki (situé au milieu du parc du même nom). Le parc ressemble à une forêt et les oiseaux font un agréable fond musical. La sérénité absolue, c'est ici.
Le palais est plutôt petit mais drôlement mignon, avec de l'eau de part et d'autre. L'ambiance est frénétique, on entend les groupies d'un certain Léon crier à tue-tête le nom de leur idole. Les appels des fans arrive même du haut des arbres... punaise, une vraie rock star ce Léon. Je l'aperçois soudain à ma gauche et, tellement content de m'accueillir chez lui, Léon se met à faire la roue ! Oui, Léon, c'est un paon... un beau paon qui fait la roue ! Ses congénères en délire font un boucan du diable avec leurs cris désagréables, mais Léon aime ça, alors on va devoir supporter. Euh... en fait non, je ne suis pas obligée de supporter car il me suffit d'entrer dans le palais pour un retour au calme immédiat.
Encore une fois, la surprise est excellente : le palais, totalement  détruit pendant la guerre, est superbement restauré et le style me plait énormément, notamment certaines pièces, ornées de carreaux de faïence blancs et bleus, de fragments de pierres et de reliefs blancs. En voyant cela, j'ai l'impression d'être catapultée en Russie au temps de Catherine II.  Malheureusement, les photos étant interdites, je suis ressortie uniquement avec de belles images dans ma tête.

En quittant le parc, j'ai suivi une partie de ce que l'on appelle la Voie Royale qui longe une grande partie des monuments, palais et églises de la ville. J'ai notamment vu l'église de la Sainte-Croix dont les murs renferment  le coeur de Frédéric Chopin... après avoir visité l'appartement de Lizst à Budapest, je devais au moins ça à ce cher Frédéric.

Je suis ensuite partie du côté de la Barbacane tenter quelques photos malgré le temps gris. Un des endroits les plus touchants est le monument du petit insurgé de 1944, érigé en mémoire des scouts qui avaient participé à l'insurrection de Varsovie.
Autre lieu important à proximité : Le Bar Mlecny Pod Barbakanem... mais qu'est-ce que c'est donc que c'est ? C'est ce que l'on appelle un bar à lait en Pologne, donc c'est un endroit où on peut boire du lait (bien que je ne pense pas que qui que ce soit en demande), mais surtout où on peut manger pour vraiment pas cher. C'est un des rares restes de l'époque soviétique et c'est bon. La cuisine y est archi-simple et typique du pays. J'ai pu manger une grosse escalope de veau accompagnée d'une vraie purée pour 2,50 euros. Demain, j'y retourne pour une soupe... si j'y arrive. Car il y a un hic : le menu est marqué (en polonais) sur un mur, et il faut d'abord passer à la caisse, en disant ce que l'on veut (en polonais), la caissière nous tend un papier qu'il faut tendre à la dame qui est de l'autre côté d'une fenêtre dans le mur et qui, forcément, vous pose une question que vous ne comprenez pas mais à laquelle vous répondez oui car ça a l'air d'être la réponse attendue, puis vous vous asseyez à une table, vous mangez votre plat et en partant, vous tendez votre assiette à une autre dame qui est est de l'autre côté d'une autre fenêtre du même mur.

Heureusement qu'avant de commencer, je vous ai dit que j'avais sommeil, n'est-ce pas ?

Je vais faire la suite en accéléré : pour rester dans le thème du petit insurgé, j'ai visité la prison Pawiak où les nazis retenaient les prisonniers à interroger avant des les déporter, puis comme on me l'avait conseillé, je me suis rendue au musée de l'insurrection de Varsovie. Le style est très proche du musée de la Terreur à Budapest, avec un gros navion à la place du tank.

Voilà pour aujourd'hui.
Demain, c'est mon dernier jour à Varsovie et je prends le bus dans la soirée pour arriver le lendemain matin à Vilnius.

A +

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Le jour où presque tout est allé de travers

Après une nuit trop courte pour cause de bruit, j'entrouve un oeil et le jète par la fenêtre. Comme il revient trempé, j'en deduis qu'il s'est finalement mis à pleuvoir.

J'essaie de rester de bonne humeur ne pas être trop grognon et descend prendre mon petit déj'. Là, ma volonté de positivisme est balayée net par un groupe d'ados polonais qui s'interposent entre mon déj' et moi, restant bêtement à errer au milieu de la pièce alors qu'il leur suffirait de grapiller quelques tartines, un bol et de s'assoir dans la pièce voisine pour que tout le monde puisse se servir sans se bousculer. Groumpff! Il n'est pas encore 8h et je suis déjà crevée et de mauvaise humeur... la journée va être longue !

Vu le temps plus qu'humide, mes seuls plans sont le Musée National et le Musée Chopin. J'ai l'impression qu'à chaque trajet, le tram met un peu plus de temps à parcourir les quelques kilomètres en ligne droite qui me séparent du centre.

Au Musée National, je prends mon billet puis tente de laisser mon sac au vestiaire puisque des panneaux indiquent qu'il est interdit de faire des photos. Je tends mon sac à la dame du vestiaire, tout droit sortie de l'ère soviétiqueà la fois pour sa corpulence, son amabilité et sa volonté de faire le contraire de ce qu'on lui demande et elle me fait non de la tête. Je lui fais signe que si, je veux le laisser. Elle recommence à faire non. Pour tenter de se débarrasser de moi, elle m'envoie au vestiaire de l'autre côté du hall. Comme j'ai un bon fond, je m'exécute avant de me rendre compte qu'il n'y avait personne à ce vestiaire. Je vous passe quelques épisodes. Pour finir on m'envoie au point d'information où une jeune femme parlant anglais trouve la situation aussi absurde que moi et me confirme que je peux effectivement laisse mon sac au vestiaire au 1er endroit... moi je vous dis que ça fait un brin penser à la maison qui rend fou des 12 travaux d'Astérix, mais j'ai le dernier mot en posant mon sac sur le comptoir d'un geste décidé. Elle a dû comprendre que je ne bougerai pas avant qu'elle ait pris la chose et c'est moi qui gagne le match.
Ouf ! C'est parti pour la visite.

Vous savez quoi ? Dans la 2ème salle, je vois un gamin prendre une photo, alors je demande si on a le droit. Devinez la réponse... oui, bien sûr ! Mon sac, je veux mon sac !!! Après la scène du vestiaire, je n'ose même pas le récupérer et décide d'attendre une diszaine de minutes. Là, je fais comme si de rien n'était , je reprends mon précieux sac et cours photographier momies égyptiennes, vases grecs et retables de moyen âge.On m'avait conseillé le musée pour sa collection d'art médiéval et je n'ai pas du tout regrété ma visite. Les retables et les statues sont dans une état exceptionnel et la collection est vaste. Je conseille vivement ce musée aux amateurs d'art de cette époque.

Une fois ma visite terminée, je pars faire un tour au centre commercial le plus proche, non pas pour du shopping, mais pour quelques photos d'architecture. Il s'agit dune structure ultra-moderne de verre et d'acier aux formes étranges.
A proximité du centre commercial, se trouve le "gâteau de mariage" offert par Staline à la Pologne, building gigantestque à la délicatesse toute soviétique. Aujourd'hui, le sommet étant en plein brouillard, j'imagine que ce n'est pas le bon moment pour monter jusqu'à la plateforme panoramique du 30ème étage.

Bon prétexte pour prendre l'unique ligne de métro, je retourne manger à mon bar à lait d'hier. J'arrive à me commander la soupe de mes rêves : une soupe aux champignons avec des pâtes à l'intérieur. Un vrai régal pour les narines et les papilles. Comme ça fait un repas vraiment léger, je compense en commandant des gnocchi locaux... c'est comme en Italie, mais en beaucoup plus gros, donc je n'aurai aucun problème pour tenir sans manger pendant quelques jours... pour 2 euros le repas.

Malgré la pluie, je marche vaillamment à travers la vieille ville (Stare Miasto), continue sur Krakowskie Przedmiescie (la rue juste après... c'était pour vous faire partager mon malaise devant le plan de la ville), puis ne voulant pas être totalement trempée, je prends le bus pour quelques stations et recommence à marcher jusqu'au musée Chopin... où on m'annonce que le musée est tellement petit qu'il faut réserver et qu'il n'y a plus de places pour aujourd'hui. Et mes pieds mouillés, je les avais réservés, peut-être ?? Ca ne sert à rien de pleurer, et de toute manière ça ne se verrait même pas tant il y a de l'eau ici. Je rebrousse donc chemin l'âme en peine et rentre direct à l'hôtel.

En fin d'après-midi, je rassemble mes affaires et traine tout mon paquetage jusqu'à la gare centrale, où je demande au point d'information où se trouve les quai pour les bus Eurolines. La réponse me rassure : il n'y a aucun bus qui s'arrête à cette gare car c'est une gare ferrovière. Ah ! Cool ! Mon billet indiquant que c'est ici, je me permets d'insister, la dame appelle les bureaux d'Eurolines qui ne répondent pas. Re-ah ! Je vais à l'arrière de la gare où s'arrêtent les bus locaux, demande à un groupe de chauffeurs qui me pointent du doigt le début d'un quai et me disent que le bus de Riga s'y arrête. Je réitère ma question auprès d'un autre groupe de chauffeur près de ce quai et la réponse est claire et identique. Je commence donc à attendre, avec près d'une heure d'avance. A l'heure du bus, toujours rien et il commence à faire froid. Une heure plus tard, toujours rien et il fait franchement froid. Encore une heure plus tard, je décide de retourner à l'hôtel avant d'être transformée en glaçon... je suis trop fatiguée et frigorifiée pour penser à quoi que ce soit d'autre qu'au chemin à suivre pour rentrer à l'hôtel, j'irai aux bureaux d`Eurolines pour d'autres explications dès demain.

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