Petit déjeuner sur le campus de l'Université St Mary (qui sert d'hôtel en été) avant de partir explorer la ville : Public Gardens pour un peu de verdure avant l'ouverture du musée d'histoire naturelle (qui montre la nature et l'histoire de la ville d'Halifax). Vient ensuite une longue balade en ville : Old Burying Ground (le premier cimetière) puis, attirée par le son d'une cornemuse, je me retrouve devant la maison du Gouverneur au moment de la relève de la garde et j'enchaine sur une visite guidée gratuite (je ne savais même pas qu'on pouvait visiter).

J'arrive ensuite à résister à l'appel d'une poutine (des frites noyées sous une sauce brune et du fromage industriel) toute chaude et vais directement au musée maritime, dont une partie de la collection parle du Titanic (après le naufrage du paquebot en 1912, les recherches ont été coordonnées depuis Halifax).

Le soir, épuisée par une journée de marche, je rentre refaire ma valise à l'hôtel pour être prête à mettre les voiles demain matin de bonne heure (bus à 7h00).

Balade à Miramichi avant le départ des grands voiliers (euh... des 2 grands voiliers et des 2 autres voiliers) en direction du fjord de Saguenay, dans d'embouchure du Saint Laurent.

Première nuit à bord et première journée complète de navigation à bord de l'Oosterschelde. Le Gulden Leeuw, un autre voilier néerlandais navigue à nos côtés depuis Miramichi et, bien que nous ne fassions pas une course officielle, nous faisons tout pour rester en tête malgré le manque de vent.

Notre matinée est égayée par la visite inattendue d'un oiseau pas farouche pour deux sous qui vint se reposer un instant sur notre pont (il a même essayé de manger un bout de banane que je lui tendais du bout des doigts).

Dans l'après-midi, nous arrivons à Percé, qui est un rocher percé (non, sans blague !) que nous contournons par la droite pour admirer une colonie de fous de bassan et de pingouins sur l'île de Bonaventure.

En fin de journée, nos voiles et celles du Gulden Leeuw prennent une belle teinte dorée alors que le soleil finit par rejoindre l'horizon.